-Diane- 02/11/2004 @ 12:24:40
Bonjour à tous !
J'ai lu il y a peu "Crime et châtiment" ainsi que "Les Frères Karamazov" de Dostoïevski.
Ces deux livres m'ont énormément plus et j'aurai souhaité découvrir d'autres oeuvres russes.
Je connais pleins de noms mais comment s'y retrouver parmis tant de diversité?

C'est pourquoi je fais appel à vous tous,

merci d'avance !

Don_Quichotte
avatar 02/11/2004 @ 13:05:49
Je crois qu'il y a déja eu un sujet sur la littérature russe qui pourrait surement t'aider...

Personnellement je conseille "L'idiot" et l"es possédés" de Dostoievski, "Guerre et paix", "Anna Karérine" et "la mort d'Ivan Illitch" de Tolstoï, "Les ames mortes" de Gogol, "le maitre et marguerite" de Boulgakov, et les récits de Tchekov...

Sahkti
avatar 02/11/2004 @ 13:15:54
Je te conseille Nina Berberova pour découvrir une partie de la littérature russe romanesque

Alandalus
avatar 02/11/2004 @ 14:07:45
Le sujet a déjà été traité :

http://critiqueslibres.com/i.php/forum/…

A+

Fee carabine 03/11/2004 @ 02:38:29
A côté des grands classiques déjà cités dans le fuseau dont Alandalus donne la référence, il y a aussi Andréi Biély, dont j'avais personnellement beaucoup aimé "La colombe d'argent", un roman qui raconte l'histoire d'un groupe de "Vieux Croyants" (une secte qui a été abondamment persécutée, et d'assez sinistres personnages à en croire le livre de Biély).

-Diane- 04/11/2004 @ 12:50:01
Merci beaucoup pour tous ces renseignements !

Mort de peur 04/11/2004 @ 15:26:57
Concernant Nicolas Gogol, je me permets d'ajouter les Nouvelles de Petersbourg, principalement "Le Nez" et "Le Manteau".
Pas très sérieux, quoique...

Kara 04/11/2004 @ 21:45:13
J'ai pour ma part beaucoup aimé "Une journée d'Ivan Denissovitch" de Soljenitsyne

Ghislaine 07/11/2004 @ 19:19:02
Quand Henri TROYAT parle d'une histoire d'amour franco-russe....

http://www.paris-moscou.com/show_page.phtml?ID=110

MmeDeRenal 07/11/2004 @ 21:52:04
Savez-vous que l'écrivain russe Tourgueniev, aima tellement la cantatrice Pauline Viardot, de son nom de jeune fille, Garcia, soeur cadette de la très célèbre Malibran, (morte prématurément en Belgique), qu'il vécut quasiment toute sa vie le plus près possible des endroits où elle résidait ?

Saint Jean-Baptiste 07/11/2004 @ 22:05:22
J'ai pour ma part beaucoup aimé "Une journée d'Ivan Denissovitch" de Soljenitsyne

Kara, fais-en donc une critique-éclair, ça remettrait ce petit, non, ce grand chef-d'oeuvre à l'honneur.

Béatrice
avatar 18/11/2010 @ 19:53:45
Source
http://ex-libris.over-blog.com/article-l-annee-de-…

La sélection de La Bibliothèque idéale.

Le Maître et Marguerite, Mikhaïl Boulgakov, 1967.
Ecrit entre 1928 et 1940, c’est le chef-d’œuvre posthume de Boulgakov-publié en 1967, vingt-sept ans après sa mort. L’intrusion du Diable dans le Moscou des années 20. A travers l’histoire d’un manuscrit interdit, une satire burlesque des milieux littéraires et une méditation profonde sur l’art et le pouvoir.

Récits de la Kolyma, Varlam Chalamov,1978.
« Nous avions que la mort n’était pas pire que la vie. » Laconique et glacé, une plongée aux limites du désespoir humain, dans les camps de l’extrême-nord sibérien où Chalamov (1907-1982) passa dix-sept ans de détention.

L’Idiot, Fiodor Dostoïevski, 1869.
Avec l’innocent prince Mychkine-« l’homme absolument bon »- Dostoïevski inaugure la série des grands romans polyphoniques de la maturité. Difficile de choisir dans une œuvre dont l’influence et le pouvoir de fascination restent inégalés, et qui a laissé les monuments que sont Les Possédés, Crime et Châtiment ou Les Frères Karamazov.

Les Ames mortes, Nicolas Gogol,1842.
Les aventures de Tchitchikov, ex-fonctionnaire reconverti dans l’étrange commerce des paysans serfs décédés. Une galerie de portraits grotesques et impitoyables. « Un fantastique poème épique », disait Nabokov.

Un héros de notre temps, Mikhaïl Lermontov, 1840.
Les aventures caucasiennes d’un jeune officier insatisfait et désabusé, Pétchorine, qui marque la naissance du thème de « l’homme de trop ».

Le Docteur Jivago, Boris Pasternak, 1957.
Sur fond de guerres et de révolutions, les amours tumultueuses de l’idéaliste docteur et de Larissa. Synthèse romanesque de l’œuvre du poète, le livre s’achève sur un cycle de poèmes, les Vers de Iouri Jivago.

La Fille du Capitaine, Alexandre Pouchkine,1836.
A travers une chronique familiale, l’histoire de la révolte de Pougatchev sous le règne de Catherine II. Concision et justesse d’écriture : toute l’esthétique pouchkienne dans ce court roman historique, le premier du genre dans les lettres russes.

Le Pavillon des cancéreux, Alexandre Soljenitsyne,1967.
Atteint d’une tumeur déclarée incurable, un ancien détenu « relégué à perpétuité » échoue dans un hôpital d’Asie centrale. Largement autobiographique, le roman le plus poétique de l’auteur.

La Steppe, Anton Tchekhov, 1888.
Le voyage à travers la Russie méridionale d’un jeune garçon partant vers de lointaines études. La monotonie envoûtante de la steppe, l’agencement « musical » de la narration et un art souverain du détail marquent le passage, dans ce long récit d’initiation, vers les nouvelles « romanesques » de la maturité.

Anna Karénine, Léon Tolstoï, 1877
Chronique d’une passion- celle d’Anna pour Vronsky- avec en contrepoint l’amour idyllique de Kitty et de Lévine- et, en toile de fond, la société aristocratique des années 1870. L’un des sommets du génie artistique de Tolstoï, au moment même où il amorce son renoncement à l’art et ses errements spirituels.

Oblomov, Ivan Gontcharov, 1856.
Le rêve d’une Russie immobile, patriarcale et campagnarde.

Enfance, Maxime Gorki, 1913.
Les années d’apprentissage du jeune Alexis Pechkov, alias Maxime Gorki.

Vie et Destin, Vassili Grossman, 1980.
Autour de l’année 1942 et de la bataille de Stalingrad. La première comparaison systématique de l’hitlérisme et du stalinisme.

Premier amour, Tourgueniev, 1860.
Rivalité amoureuse entre un père et un fils, un court récit d’une « première expérience ».

Le Don paisible, Maikhaïl Cholokhov, 1928-1940.
Vaste fresque de la vie des paysans cosaques dans les années 1910-1920. La saga des Cosaques donna lieu à une polémique sur la paternité du livre, qui entacha sérieusement l’image du prix Nobel. L’auteur se serait contenté d’adapter le manuscrit d’un écrivain cosaque, Fiodor Krioukov.

La vie d’Arseniev, Ivan Bounine.
Souvenirs de jeunesse d’un héros qui ressemble comme un frère à Bounine, tandis que la Russie impériale jette ses derniers feux . La nostalgie d’un bonheur définitivement perdu.

La sélection d’Aimé Ancian (critique au Magazine littéraire).
La Russie contemporaine en dix romans.

La Glace, Vladimir Sorokine.
Un roman ancré dans le siècle, de la Seconde Guerre Mondiale à la pop culture. Violence et amour, sacrilège et sacré.

Les Couloirs du temps, Iouri Mamleïev.
Une vision burlesque d’une humanité déchue, dont les « nouveaux Russes » sont la pitoyable incarnation.

La Fiancée prussienne et autres nouvelles, Iouri Bouïda.
Contes magiques et épisodes autobiographiques autour de la région de Kaliningrad.

Le Musulman, Valery Zalotoukha.

L’Assistant du Chinois, Ilya Kotcherguine.

La Soif, Andreï Guelassimov.
Dans ces trois livres, des individus luttent pour se construire et s’intégrer à une communauté malgré leurs particularités, leur religion, une inquiétude métaphysique ou un traumatisme psychique

Fox Mulder a une tête de cochon, Andreï Guelassimov.

Svinobourg, Dmitri Bortnikov.

L’Immortel, Olga Slavnikova.

Les efforts d’une femme pour cacher à son mari invalide la chute du communisme et ceux de sa fille pour réussir dans une chaîne de télévision privée.

Le Dernier Amour du président, Andreï Kourkov.
Le destin imaginaire d’un futur président ukrainien.


Sources :

« La littérature russe de Pouchkine à Soljenitsyne », Le Magazine littéraire, n°440.
« Neuf siècles de littérature russe », Georges Nivat, Le Magazine littéraire, n°440.
« La réception française », Georges Nivat, Le Magazine littéraire, n°440.
« Le devoir de résurrection », Georges Nivat, Le Magazine littéraire, n°440.
« Ecrivains de Saint-Pétersbourg », Le Magazine littéraire, n°420.
« Dossier Tchekhov », Le Magazine Littéraire, n° 299.
« Dostoïevski », Le Magazine littéraire, n°495.
La Bibliothèque idéale, « Le roman russe », Bernard Pivot, Albin Michel, 1988.
Histoire de la littérature russe, Emmanuel Waegemans, Presses Universitaires du Mirail, 2003.

Saule

avatar 18/11/2010 @ 19:58:42
Que de belles lectures. Certaines me tentent beaucoup. Par ailleurs, en lisant ta liste, je me souviens des âmes mortes de Gogol, et je pense que c'est un livre formidable (malheureusement non terminé) : un chef-d'œuvre parmi tout ceux que tu cites !

Stavroguine 18/11/2010 @ 20:10:22
Moi, ça me fait me rappeler qu'il faut que je lise Vie et Destin.

Sinon, la liste est bien, mais peut-être un poil trop orientée 20ème siècle. Dans ma "bibliothèque idéale", je préfère posséder plus d'un Dostoïevski, d'un Gogol et d'un Tolstoï, quitte à me dispenser des romans plus dispensables du 20ème siècle.

Pour Les Âmes Mortes, d'accord avec toi, Saule. Même si les bribes de deuxième partie ne m'ont pas paru hyper convaincantes. Mais la première est un régal ! Le procédé est un peu répétitif à la longue, mais les dialogues sont si savoureux ! C'est plus une succession de courts sketch qu'un véritable roman, mais c'est en cela que Gogol excelle !

Nance
avatar 18/11/2010 @ 20:15:18
Puisque le fil est remonté, je voudrais dire que j'ai peu lu de littérature russe, mais que j'aime beaucoup La Veneziana de Vladimir Nabokov et le Nouvelles de Petersbourg de Nicolas Gogol.

Joachim 18/11/2010 @ 20:26:00
Soljenitsyne a aussi écrit "La Maison de Matriona".

Débézed

avatar 19/11/2010 @ 00:36:50
Sans parler des Ukrainiens, Biélorusses et autres, j'ajouterais peut-être :
Andreev, Axionov, Berberova, Evtouchenko, Leskov, Makanine, OIlutiskaïa, Pelevine, Tourguenieff, Voznesenkaya et Mandelstam et Pilniak

Stavroguine 19/11/2010 @ 00:55:23
Sans parler des Ukrainiens, Biélorusses et autres, j'ajouterais peut-être :
Andreev, Axionov, Berberova, Evtouchenko, Leskov, Makanine, OIlutiskaïa, Pelevine, Tourguenieff, Voznesenkaya et Mandelstam et Pilniak


Et Erofeiev !! Je ne le dirai jamais assez : lisez Moscou-sur-Vodka !!!

Catheau 19/11/2010 @ 09:34:45
Je remercie Béatrice de citer la liste que j'ai établie sur mon blog ex-libris.over-blog.com et intitulée "L'année de la Russie, Lire les romanciers russes". J'ai créé un groupe de lecture avec des amies. Nous choisissons un thème qui sera étudié pendant un an environ, et, cette année, nous lisons des ouvrages de littérature russe. Au début, je fais une présentation du thème et propose une liste d'ouvrages que chacune choisit. Ont déjà été présentés : "Enfance" de Gorki, "Enfance, Adolescence, Jeunesse" de Tostoï. Je suis en train de travailler sur "Le Maître et Marguerite" de Boulgakov, pour le mois de décembre. Chaque mois, l'une d'entre nous présente le livre de son choix et les autres interviennent librement, pendant ou après le compte-rendu. Nous avons ainsi découvert Le Récit de voyage, Les écrivains de la Mitteleuropa, Le Roman américain, Les prix Nobel de Littérature. Chacune expose à sa manière le livre qu'elle a choisi et les études deviennent de plus en plus personnelles et aiguës.
Amicalement.
Catheau

Saint Jean-Baptiste 19/11/2010 @ 11:27:02
Madame Catheau, venez donc avec vos amies échanger vos critiques et commentaires sur CritiquesLibres, vous serez les bienvenues et ça étendra quelque peu votre champ d’action.

Page 1 de 3 Suivante Fin
 
Vous devez être connecté pour poster des messages : S'identifier ou Devenir membre

Vous devez être membre pour poster des messages Devenir membre ou S'identifier