Si la nature nous a pourvu d'un potentiel évolué et évolutif, qui nous rend capable de modifié cette nature dont nous somme issus, serait-ce pour réguler cette nature ce à quoi nous avons échouer ? Ou bien sommes nous tout simplement les Franck Einstein de dame nature ?
J’ai envie de répondre que la Nature fera table rase de l’espèce humaine mais Nous sommes tellement débiles que nous nous anéantirons nous-mêmes….
Personnellement, je ne fais pas de séparation entre le nous des humains et la nature. Je suis la nature. Nous sommes des êtres vivants qui font partie à part entière de l’écosystème.
Mais, l’humain est prétentieux, il se croit supérieur. « Moi je suis plus important qu’un lapin ou une plante, diantre! Ma vie a plus de valeur! Je suis libre de faire ce que je veux car je suis l’élu de Dieu. »
Mouais, on disparait tous et on finit dans l’oubli, comme un lapin.
Je suis plutôt du même avis que Frunny. Même si l’humain est l’animal le plus intelligent sur la planète, c’est lui qui va s’auto-détruire en premier. Ironique tout de même. Tout ce savoir gaspillé.
À la fin, il ne va sous doute rester que ces idiots d’insectes…
Mais, l’humain est prétentieux, il se croit supérieur. « Moi je suis plus important qu’un lapin ou une plante, diantre! Ma vie a plus de valeur! Je suis libre de faire ce que je veux car je suis l’élu de Dieu. »
Mouais, on disparait tous et on finit dans l’oubli, comme un lapin.
Je suis plutôt du même avis que Frunny. Même si l’humain est l’animal le plus intelligent sur la planète, c’est lui qui va s’auto-détruire en premier. Ironique tout de même. Tout ce savoir gaspillé.
À la fin, il ne va sous doute rester que ces idiots d’insectes…
...Mouais ! ...comme un lapin ! C’est une prévision qui est possible et finalement elle serait plus confortable : rien ne compte, rien ne reste après nous, nous disparaîtrons tous, ce n’est qu’une question de temps, une mini-seconde comparé à la durée de l’univers… Et alors, comme dit Dostoïevski, tout est permis y compris de tuer son emm… de voisin comme un lapin et de retourner volontairement au néant avec tous les malheureux qui seraient mieux là que sur la terre.
Mouais, on disparait tous et on finit dans l’oubli, comme un lapin.
Mais c’est loin d’être certain ! Qui sait si l’homme n’est pas un petit peu autre chose qu’un lapin… ? Depuis que l’homme est un homme – à part une minuscule minorité – il a cru à une vie après la mort et, finalement, c’est peut-être lui qui a raison.
Mais c’est loin d’être certain ! Qui sait si l’homme n’est pas un petit peu autre chose qu’un lapin… ? Depuis que l’homme est un homme – à part une minuscule minorité – il a cru à une vie après la mort et, finalement, c’est peut-être lui qui a raison.Tu n'as jamais demandé à un lapin s'il croyait à une vie après la mort. Partir du principe que cette croyance -ou cette réalité- est l'apanage unique de l'homme, c'est faire de l'anthropocentrisme.
Si les chats ont neuf vies, je ne vois pas pourquoi d'autres animaux n'en auraient pas une infinité.
On a quand même jamais vu un lapin faire un rite funéraire pour le décès de sa lapinette..
Dans le livre très intéressant "Homo Sapiens", le philosophe vulgarisateur Harari explique que c'est grâce à sa capacité de fonder des systèmes de croyance et des abstractions (tel que la Société Anonyme Peugeot, ou la religion) que l'homme est monté tout au-dessus de la chaine alimentaire, au point de faire disparaitre la quasi totalité des autres. Jusqu'à ce que la terre soit épuisée et qu'il aille coloniser une autre galaxie ?
Dans le livre très intéressant "Homo Sapiens", le philosophe vulgarisateur Harari explique que c'est grâce à sa capacité de fonder des systèmes de croyance et des abstractions (tel que la Société Anonyme Peugeot, ou la religion) que l'homme est monté tout au-dessus de la chaine alimentaire, au point de faire disparaitre la quasi totalité des autres. Jusqu'à ce que la terre soit épuisée et qu'il aille coloniser une autre galaxie ?
Tu n'as jamais demandé à un lapin s'il croyait à une vie après la mort. Partir du principe que cette croyance -ou cette réalité- est l'apanage unique de l'homme, c'est faire de l'anthropocentrisme.
Je comprends bien l'intérêt de ne pas faire d'anthropocentrisme, mais de là à leur supposer des croyances^^
Quand je regarde les chiens, je ne prétends pas tout comprendre à ce qui se passe dans leur tête. Mais il me paraît assez clair qu'ils ne font pas de métaphysique. Les religions, c'est pas franchement leur tasse de thé.
On a quand même jamais vu un lapin faire un rite funéraire pour le décès de sa lapinette..:-D
Dans le livre très intéressant "Homo Sapiens", le philosophe vulgarisateur Harari explique que c'est grâce à sa capacité de fonder des systèmes de croyance et des abstractions (tel que la Société Anonyme Peugeot, ou la religion) que l'homme est monté tout au-dessus de la chaine alimentaire, au point de faire disparaitre la quasi totalité des autres.Peut-être cette aptitude à l'abstraction ne nous est-elle pas venue "comme ça" (ou alors oui, genre "opération du St Esprit", mais ce n'est pas trop mon truc). On observe chez certains primates et d'autres mammifères des comportements qui ne sont pas des rites, mais qui indiquent que la mort d'un des leurs ne les laissent pas indifférents. Peut-être l'humanité a-at-elle commencé comme cela ?
L'objet de la remarque était bien de faire sourire, tout en prêtant à réflexion. Et dans un cas comme dans l'autre sans vouloir me prendre au sérieux.
Tu n'as jamais demandé à un lapin s'il croyait à une vie après la mort. Partir du principe que cette croyance -ou cette réalité- est l'apanage unique de l'homme, c'est faire de l'anthropocentrisme.
Je comprends bien l'intérêt de ne pas faire d'anthropocentrisme, mais de là à leur supposer des croyances^^
La vie après la mort est un autre sujet fascinant.
Les religions donnent une version idyllique, souvent reliée à des concepts humains. Le bonheur éternel avec ses proches. Viens-tu voir le dernier Truffaut au cinéma paradis? On joue de la harpe sur le nuage pour les prochains 1000 ans? Quel ennui.
Peut-être qu’une forme d’énergie au fond de nous se transforme en autre chose. Mais puisque la connaissance, la conscience et la personnalité se trouve dans le cerveau et que ce dernier se décompose, la réincarnation ne ferait qu’animer de nouveaux êtres vivants qui n’ont rien à voir avec les précédents.
La vie prend toute sa valeur parce qu’elle a une fin.
Les religions donnent une version idyllique, souvent reliée à des concepts humains. Le bonheur éternel avec ses proches. Viens-tu voir le dernier Truffaut au cinéma paradis? On joue de la harpe sur le nuage pour les prochains 1000 ans? Quel ennui.
Peut-être qu’une forme d’énergie au fond de nous se transforme en autre chose. Mais puisque la connaissance, la conscience et la personnalité se trouve dans le cerveau et que ce dernier se décompose, la réincarnation ne ferait qu’animer de nouveaux êtres vivants qui n’ont rien à voir avec les précédents.
La vie prend toute sa valeur parce qu’elle a une fin.
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Je suis plutôt du même avis que Frunny. Même si l’humain est l’animal le plus intelligent sur la planète......
Du train où vont les choses, je me demande ce qu' "intelligence" signifie...sinon qu'elle est incapable de nous sortir du merdier ambiant.
Note pour le "Créateur" : 0/20. Copie à revoir.
L'objet de la remarque était bien de faire sourire, tout en prêtant à réflexion. Et dans un cas comme dans l'autre sans vouloir me prendre au sérieux.
Je comprends ;-) Le sujet de la frontière homme - animal est intéressant. Et si l'on creuse, tellement complexe. Il est peut-être plus prudent, en effet, de l'aborder sous l'angle de l'humour^^, sous peine de prendre les pieds dans un tapis infiniment grand...
Jacques Derrida disait que "animal" est le mot que les hommes se sont passé pour désigner tous ceux qui n'avaient pas la faculté de contester ladite appellation^^ il y aurait beaucoup à dire sur cette citation d'ailleurs, car je n'y souscris qu'à moitié.
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Note pour le "Créateur" : 0/20. Copie à revoir.
Dostoievski te répondrait que l'homme n'était pas une mauvaise chose, c'était même plutôt une belle pièce d'orfèvre. Mais que, arnaque suprême, il a été créé libre de ses actes. Le voilà, le détail qui a tout fait foirer. Et Sartre ajouterait que l'homme n'a pas été créé, il se crée lui-même par ses actes, par cet acte libre auquel il est "condamné". Donc j'espère que tu n'es pas un athée sartrien, car ce 0/20, tu te le mettrais alors à toi-même.
Bon, allez, j'arrête de citer des auteurs, on serait fichu de me dire que je n'arrive plus à penser tout seul^^
Bonne idée, Mino, la prochaine fois que j’en vois un je lui demanderai ; mais je sais qu’il me répondra : je n’y crois pas et ça me vaut une bien plus belle vie que la tienne. Je passe ma vie à bouffer et à b…
Tu n'as jamais demandé à un lapin s'il croyait à une vie après la mort.
Pour la lapinette c’est moins drôle, elle passe sa vie à faire des petits lapins.
;-))
C’est bien vrai, Aaro, mais il n’y a que l’homme qui s’en rend compte…
La vie prend toute sa valeur parce qu’elle a une fin.
Et quelle « valeur » prend la vie si il n’y a plus rien après ?
Les frontières entre les végétaux et les animaux n’est pas si grande non plus. Leur « intelligence » fonctionne autrement mais on a l’impression que pour les deux leur seul raison de vivre est de prolonger la vie indéfiniment.
Le sujet de la frontière homme - animal est intéressant.
Si la différence avec l’homme n’existe pas, alors l’homme doit appliquer la même loi que tout être vivant, la loi du plus fort pour faire durer leur espèce indéfiniment.
Si la différence avec l’homme n’existe pas, alors l’homme doit appliquer la même loi que tout être vivant, la loi du plus fort pour faire durer leur espèce indéfiniment.Ce sont deux des lois du vivant que se conserver et se perpétuer. En ce sens, l'individu participe de l'espèce.
La loi du plus fort ou la loi de la jungle comme uniques moteurs des interactions entre vivants sont des conceptions très humaines de ces rapports. Mais cette vision réductrice commence a être battue en brèche.
https://www.youtube.com/watch?v=ChkzJPO45qc
Et quelle « valeur » prend la vie si il n’y a plus rien après ?
Voilà un point ultra intéressant!
Pourquoi vivre si on sait déjà à l’avance que l’on va mourir?
C’est un peu comme faire quelque chose que l’on sait voué à l’échec. Cela n’a pas de valeur alors.
A moins que ce ne soit pas le résultat qui compte?
« Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. »
@Mino
La loi du plus fort ou la loi de la jungle comme uniques moteurs des interactions entre vivants sont des conceptions très humaines de ces rapports. Mais cette vision réductrice commence a être battue en brèche.
https://www.youtube.com/watch?v=ChkzJPO45qc
Ce conférencier a fait des observations très intéressantes mais que veut-il prouver ? Que dans les grands périls les associations entre espèces contre un ennemi commun sont une condition de survie. Mais ce serait une erreur d’y voir de l’altruisme ou de la compassion. On voit beaucoup de ces associations entre les végétaux et les animaux dont le but est de propager la vie de l’espèce. Les plantes et les animaux qui n’ont pas réussi ce genre d’astuces ont disparu tout simplement.
Là, Aaro, je suis bien de ton avis : avoir un projet et faire le chemin c’est ce qui compte !
A moins que ce ne soit pas le résultat qui compte?
« Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. »
Puisque nous sommes sur un site littéraire, on peut rappeler que c’était, en résumé, la philosophie de Saint-Exupéry clairement exprimée dans « Vol de nuit ».
Je pense que pour un athée, à condition qu’il aime la vie, c’est une raison de vivre qui est suffisante.
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