Peut-être un peu mal placé de fuseau, mais on verra bien !
Je propose de petites devinettes qui apprendront ou rappelleront certaines choses à certain(e)s.
Exemple : le vrai nom de STENDHAL ?
Facile, enfin, si on le sait, si on l'a su et/ou si on s'en souvient !!
Ben oui : Henri BEYLE
Je propose de petites devinettes qui apprendront ou rappelleront certaines choses à certain(e)s.
Exemple : le vrai nom de STENDHAL ?
Facile, enfin, si on le sait, si on l'a su et/ou si on s'en souvient !!
Ben oui : Henri BEYLE
Celui de VOLTAIRE ?
François Marie AROUET
Je vous laisse continuer avec d'autres moins connus ?
François Marie AROUET
Je vous laisse continuer avec d'autres moins connus ?
Bon, je continue... :
George SAND ?
George SAND ?
Aurore Dupin!
Je suis joueuse, je relance avec deux faciles:
- Molière?
- Beaumarchais?
( C'est ceux qui me viennent à l'esprit...)
Je suis joueuse, je relance avec deux faciles:
- Molière?
- Beaumarchais?
( C'est ceux qui me viennent à l'esprit...)
Molière:Jean-Baptiste Poquelin
Beaumarchais: Pierre Augustin Caron
Beaumarchais: Pierre Augustin Caron
Qui connait celui de la comtesse de Ségur?
Qui connaît celui de la comtesse de Ségur?"née Rostopchine", on voit ça presque sur tous ses ouvrages, parfois même en couverture.
En plus, je les ai tous lus, au moins 2, sinon 3 fois chacun...
Et le vrai nom de Emile AJAR ? ("Gros câlin" - "La vie devant soi")
J'ai trouvé un court article qui retrace en détails l'aventure du héros de cette histoire rocambolesque mais au final assez dramatique.
J'ai trouvé un court article qui retrace en détails l'aventure du héros de cette histoire rocambolesque mais au final assez dramatique.
C' est Romain Gary.
C'est ça, et je ne résiste pas au plaisir de vous faire lire la genèse de cette "histoire" de pseudonyme :
L'affaire Romain Gary / Émile Ajar
Au début des années soixante-dix, Romain Gary est un auteur déjà très connu publié chez Gallimard. Son premier roman Education européenne a paru en 1945. En 1958, Gary reçoit le prix Goncourt pour Les Racines du ciel. Mais l’écrivain a bientôt la nostalgie des recommencements : en 1973, il a déjà écrit dix-neuf romans et il éprouve le sentiment de ne plus surprendre personne. Commence alors l'aventure Emile Ajar. Après avoir terminé la rédaction de Gros câlin, une sorte de fable sur la solitude, dans laquelle un statisticien s'éprend d'un python, Gary signe son livre Emile Ajar et l'envoie aux éditions Gallimard, où le manuscrit est refusé. Sans se faire connaître, Gary le propose alors à Simone Gallimard au Mercure de France, qui se décide aussitôt à le publier. Considéré comme un premier roman, le livre est assez favorablement accueilli par la critique, mais très vite un doute se propage quant à la véritable identité de son auteur. Le nom d’Emile Ajar en cacherait-il un autre : Raymond Queneau, Louis Aragon peut-être ? Gros câlin est pressenti pour le prix Renaudot, mais Robert Gallimard, le confident de Gary, le persuade de refuser par avance le prix. En 1975, afin de couper court à tout soupçon, Gary décide de donner corps à son pseudonyme. Le scénario se réalise à l'occasion de la publication d'un texte qui porta quelque temps le titre provisoire de La Tendresse des pierres avant de paraître sous celui de La Vie devant soi. Pour incarner le personnage de l’écrivain Ajar, Gary choisit son jeune cousin Paul Pavlovitch, un touche-à-tout assez doué. Michel Cournot, alors directeur littéraire, rencontre le jeune homme à Genève et Simone Gallimard fait sa connaissance dans la banlieue de Copenhague. Emile Ajar reçoit le prix Goncourt en novembre. Le prix ne pouvant être attribué qu’une seule fois à un même écrivain, Gary, conseillé par son avocate Gisèle Halimi, tente de dissuader son cousin d'accepter, mais celui-ci s'est pris jeu. Paul Pavlovitch, bientôt identifié comme le neveu de Gary, affirme n'être pour rien dans la rédaction du texte, ce qui ne compromet pas le succès triomphal du roman, qui se vend à plus d'un million d'exemplaires et sera traduit en vingt-trois langues. En 1979, un dernier livre paraît sous le nom d'Emile Ajar, L'Angoisse du roi Salomon. Romain Gary se suicide le 2 décembre 1980. Dans Vie et mort d’Emile Ajar, un texte écrit le 21 mars 1979, il avait lui-même annoncé pour conclure : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci. » Le 30 juin 1981, un communiqué de l'AFP dévoile la véritable identité d'Ajar.
L'affaire Romain Gary / Émile Ajar
Au début des années soixante-dix, Romain Gary est un auteur déjà très connu publié chez Gallimard. Son premier roman Education européenne a paru en 1945. En 1958, Gary reçoit le prix Goncourt pour Les Racines du ciel. Mais l’écrivain a bientôt la nostalgie des recommencements : en 1973, il a déjà écrit dix-neuf romans et il éprouve le sentiment de ne plus surprendre personne. Commence alors l'aventure Emile Ajar. Après avoir terminé la rédaction de Gros câlin, une sorte de fable sur la solitude, dans laquelle un statisticien s'éprend d'un python, Gary signe son livre Emile Ajar et l'envoie aux éditions Gallimard, où le manuscrit est refusé. Sans se faire connaître, Gary le propose alors à Simone Gallimard au Mercure de France, qui se décide aussitôt à le publier. Considéré comme un premier roman, le livre est assez favorablement accueilli par la critique, mais très vite un doute se propage quant à la véritable identité de son auteur. Le nom d’Emile Ajar en cacherait-il un autre : Raymond Queneau, Louis Aragon peut-être ? Gros câlin est pressenti pour le prix Renaudot, mais Robert Gallimard, le confident de Gary, le persuade de refuser par avance le prix. En 1975, afin de couper court à tout soupçon, Gary décide de donner corps à son pseudonyme. Le scénario se réalise à l'occasion de la publication d'un texte qui porta quelque temps le titre provisoire de La Tendresse des pierres avant de paraître sous celui de La Vie devant soi. Pour incarner le personnage de l’écrivain Ajar, Gary choisit son jeune cousin Paul Pavlovitch, un touche-à-tout assez doué. Michel Cournot, alors directeur littéraire, rencontre le jeune homme à Genève et Simone Gallimard fait sa connaissance dans la banlieue de Copenhague. Emile Ajar reçoit le prix Goncourt en novembre. Le prix ne pouvant être attribué qu’une seule fois à un même écrivain, Gary, conseillé par son avocate Gisèle Halimi, tente de dissuader son cousin d'accepter, mais celui-ci s'est pris jeu. Paul Pavlovitch, bientôt identifié comme le neveu de Gary, affirme n'être pour rien dans la rédaction du texte, ce qui ne compromet pas le succès triomphal du roman, qui se vend à plus d'un million d'exemplaires et sera traduit en vingt-trois langues. En 1979, un dernier livre paraît sous le nom d'Emile Ajar, L'Angoisse du roi Salomon. Romain Gary se suicide le 2 décembre 1980. Dans Vie et mort d’Emile Ajar, un texte écrit le 21 mars 1979, il avait lui-même annoncé pour conclure : « Je me suis bien amusé. Au revoir et merci. » Le 30 juin 1981, un communiqué de l'AFP dévoile la véritable identité d'Ajar.
Merci pour toutes ses infos, je connaissais le pseudo pour Romain Gary mais pas la petite histoire!
2 autres ...
- Le pseudo qu'a utilisé Boris Vian pour entre autres "J'irai cracher sur vos tombes" et "Les morts ont tous la même peau"?
- Celui de Nabokov à ses débuts (période russe)?
2 autres ...
- Le pseudo qu'a utilisé Boris Vian pour entre autres "J'irai cracher sur vos tombes" et "Les morts ont tous la même peau"?
- Celui de Nabokov à ses débuts (période russe)?
Oups! Et pardon pour la faute à "ses"... faut lire "ces"!
Le pseudo qu'a utilisé Boris Vian pour entre autres "J'irai cracher sur vos tombes"Vernon Sullivan. Merci Sallygap et merci internet, je l'ignorais !
Celui de Nabokov à ses débuts (période russe)?Ah ! Pour l'instant je n'ai pas trouvé, mais ça me permet de relire sa biographie très riche. J'ignorais qu'il avait une telle dent contre Freud ! Un texte intéressant se trouve avec le lien suivant :
http://magazine-litteraire.com/archives/…
Je continue à chercher...
SIRINE !! Oufff !........
Merci pour le lien...Nabokov et Vian sont deux de mes auteurs favoris, toujours contente d'aprendre des trucs sur eux.
Et je vais chercher d'autres devinettes, j'en ai plus sous le coude!
Et je vais chercher d'autres devinettes, j'en ai plus sous le coude!
Décidément...aujourd'hui..2 p à "apprendre", c'est mieux...
Et le nom complet de l'ecclésiastique-écrivain-académicien FENELON ?
Tiens ! J'apprends par hasard ("LE ROBERT des grands écrivains de langue française"-Ed.2000) que Margurite DURAS ne s'appelle pas non plus comme ça !
Alors ?
Alors ?
Ah bah non, elle s'appelle MarguErite Duras!! HA HA HA!!!
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