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Le 3 août 1954 (un mardi), Colette s'éteignait.
Cinquante ans plus tard, fait-elle encore partie des auteurs incontournables et des imposés scolaires? On pourrait le penser face aux constantes rééditions de ses ouvrages. Il me semble pourtant qu'on lui a accordé cette année une moins grande place qu'à Georges Sand, non?

Le 3 août 1954 (un mardi), Colette s'éteignait. Il me semble pourtant qu'on lui a accordé cette année une moins grande place qu'à Georges Sand, non ?

De qui parle-tu Sahkti en disant "on" ? De CL ou en général ? Pour ma part, et je ne pense pas avoir si mauvaise mémoire, je ne crois pas que Colette ait jamais été "imposée" durant ma scolarité. Pour George Sand, oui, on l'a étudiée, mais "imposée" aussi ? Je ne saurais dire. Mais elle a sans doute aussi laissé plus d'oeuvres que Colette, même si on peut difficilement comparer les deux en quoi que ce soit.

Je ne parlais pas de CL mais de la presse en général, française en particulier. Quel foin autour des commémorations George Sand alors que ce cinquantenaire "Colettien" est assez discret.

Je ne sais pas si c'est parce que "L'album" des oeuvres complètes de Colette a court-circuité les critiques, mais on trouve peu Colette ici.
En lisant ton messagej, j'ai voulu jeter un oeil sur la fiche "Chéri" parce que j'avais beaucoup aimé, ou sur les "Claudine" qui m'ont fait découvrir des "choses de la vie" et je n'ai rien trouvé.
Je me demande s'il ne faudrait pas faire quelque chose. (on a bien une Sido, ici, non?). Mais moi, je ne le ferai pas. Ces lectures sont trop loin dans mon esprit.

J'ai lu les deux dans mon adolescence et aucune ne m'avait été imposée.

J'ai lu "La mare au diable" de George Sand, qui, à ma grande honte, ne m'a laissé aucun souvenir, si ce n'est la couverture (que je visualise encore très bien, allez savoir pourquoi).
J'ai lu "Le blé en herbe" alors que j'étais encore très jeune. je me rappelle avoir lu certains passages "osés" alors que j'étais en salle d'étude et devenir rouge de peur que l'on voie ce que je lisais (hihi trop drôle). Par contre, je ne suis jamais parvenue à me passionner pour "Claudine à l'école".

Je pense que je relirai ces deux auteurs mais plus tard. Je ne me sens pas encore prête à les apprécier à leur juste valeur.

J'ai comme une impression d'être complètement hors sujet mais tant pis!

Le magazine Lire avait fait un dossier concernant les deux romancières au mois de mai intitulé : "George Sand - Colette : ce que les femmes leur doivent"

A force de chercher, je viens de m'apercevoir qu'il y a encore là un doublon.
On a une entrée "Colette" avec seulement l'album de la pléiade et une entrée "Sidonie-Gabrielle Colette" (quelle idée cette deuxième entre!) avec seulement "La chatte " et "La vagabonde".
Bon, ben même en mettant les deux ensemble, cela ne fait pas beaucoup. Qui est-ce qui s'y colle?

Durant ma scolarité, je n'ai vu ni Colette, ni George Sand...
Sinon, on parle beaucoup de Sand parce que, à mon avis, elle fait partie des Classiques du XIX ème. Quant à Colette, c'est vrai, on en parle moins, elle est moins médiatisée. D'ailleurs, je dois avouer que je n'ai lu aucun livre d'elle. Faut dire, Claudine à l'école, ça m'évoque plutôt les lectures de petites filles (je vais ma faire taper sur les doigts...). Enfin, c'est que je perçois (ma mère avait une BD de Claudine où les dessins étaient plutôt QQ... Ceci explique peut-être cela)

Possible que tu aimes "Chéri" tout de même. Essaie, pour voir.

Ah non Benoit, non. Pas du tout une lecture pour petites-filles Colette! J'ai tout lu ou presque et...adoré. La chatte, Chéri, Le retour de chéri, La seconde sont mes préférés. Et puis il ya Gigi, cette pièce adorable... dont on avait tiré un film.
-Ne mangez pas des noix, ça fait tomber les seins!
Vous vous souvenez?

Durant ma scolarité, je n'ai vu ni Colette, ni George Sand...
D'ailleurs, je dois avouer que je n'ai lu aucun livre d'elle. Faut dire, Claudine à l'école, ça m'évoque plutôt les lectures de petites filles

Benoît, si ça te dit j'ai Le Blé en Herbe et La Maison de Claudine en double. Je te les envoie ?

Le magazine Lire avait fait un dossier concernant les deux romancières au mois de mai intitulé : "George Sand - Colette : ce que les femmes leur doivent"

J'ai lu ce dossier de Lire, et il m'a laissée un peu perplexe... Faut-il vraiment faire de George Sand et de Colette 2 figures phares du féminisme? Un grand écrivain japonais (Kawabata ou Mishima, je ne sais plus) a répondu à une question sur les femmes-écrivains, que cela n'existait pas, qu'il n'y a que des écrivains (sans distinction de sexe)... Et ce serait sans doute rendre service à George Sand et à Colette que de les approcher de cette façon: comme deux artistes très soucieuses de leur indépendance... A quoi s'ajoute le fait que la condition féminine a beaucoup évolué ces 50 dernières années, et que l'aspect "féministe" de leurs oeuvres est un peu "daté"...

Et pour en revenir aux oeuvres, j'avoue mal les connaître... Je n'ai lu que "La petite Fadette", et "Sido" et "Les vrilles de la vigne". Je garde un bon souvenir de ces livres, surtout pour leurs qualités d'écriture, mais sans plus...

D'ailleurs, je dois avouer que je n'ai lu aucun livre d'elle. Faut dire, Claudine à l'école, ça m'évoque plutôt les lectures de petites filles (je vais ma faire taper sur les doigts..

Benoît, tu ne confondrais pas Claudine et Martine, par hasard?

Benoît, tu ne confondrais pas Claudine et Martine, par hasard?

Dur...

J'ai lu ce dossier de Lire, et il m'a laissée un peu perplexe... Faut-il vraiment faire de George Sand et de Colette 2 figures phares du féminisme? Un grand écrivain japonais (Kawabata ou Mishima, je ne sais plus) a répondu à une question sur les femmes-écrivains, que cela n'existait pas, qu'il n'y a que des écrivains (sans distinction de sexe)... Et ce serait sans doute rendre service à George Sand et à Colette que de les approcher de cette façon: comme deux artistes très soucieuses de leur indépendance... A quoi s'ajoute le fait que la condition féminine a beaucoup évolué ces 50 dernières années, et que l'aspect "féministe" de leurs oeuvres est un peu "daté"...

Je me souviens que l'article ne traitait pas particulièrement de leurs livres (qui étaient bien sûr évoqués, quand même ...) mais principalement de leurs attitudes, de leurs comportements et de leurs façons de vivre qui se démarquaient beaucoup de l'image traditionnelle des femmes de leur époque. Je pense moi aussi que le sexe d'un écrivain importe peu, c'est son oeuvre qui compte. Mais était-ce le cas à l'époque de George Sand? (rien que le fait de prendre un nom à consonnance masculine est déjà une révolution en soi). Le dossier remettait d'ailleurs leur comportement dans leur contexte et ne faisait pas de parallèle avec l'époque actuelle, il me semble (je n'en suis plus certaine)
J'avais trouvé ce dossier assez intéressant et il m'a permis de me défaire de certaines idées fausses que j'avais à leur sujet.

Un grand écrivain japonais (Kawabata ou Mishima, je ne sais plus) a répondu à une question sur les femmes-écrivains, que cela n'existait pas, qu'il n'y a que des écrivains (sans distinction de sexe)... [/]

Je suis d'accord avec ça, Fee carabine, tout à fait d'accord! Et cela s'applique aux autres créateurs, les musiciens, les peintres,...
Seulement voilà, on ne sait pourquoi, les créateurs-femmes sont souvent laissées dans la pénombre. Réparons.
Mettons-les dans la lumière!