Quai des bulles 2017 : La rencontre avec Tamara de Lempicka par Mélanie

Mondaine, cultivée, théâtrale, mégalomane, artiste aux mœurs débridés et aux allures de femme fatale, Tamara de Lempicka est une icône de l’Art Déco des années 20.

Je découvre cette femme une nuit entre plusieurs lectures grâce à la génialissime collaboration entre Virginie Greiner et Daphné Collignon, respectueusement scénariste et dessinatrice de Tamara de Lempicka, la bande dessinée qui gagne à se faire connaître.

Une page, deux pages…trois pages et je me rends compte que je n’ai jamais été autant attirée par un personnage, je veux alors tout savoir sur elle… Découvrir tout d’elle, sa beauté, ses talents, son charisme et son élégance.

Il est une heure du matin, après une journée éprouvante mais impossible de fermer les yeux ou ne serait-ce que de penser à continuer la lecture demain. Je dévore cette bédé en moins de 20 minutes et prends plaisir à relire une planche alors que j’ai absolument tout compris.

Je veux tout savoir, ne rien laisser passer, je veux m’arrêter sur chaque détail, chaque point de lumière si joliment dessiné par Daphné, qui, soit dit en passant, transcende la beauté de cette femme par son sublime graphisme… La scénariste, Virginie Greiner, a su trouver le bon rythme pour me faire entrer dans cette vie fabuleuse…La bande dessinée ou, plus exactement, Tamara brille et rayonne dans ma chambre, je la vois danser autour de moi, elle me regarde avec ses immenses yeux de biche et me parle. Ce sont des messages que je comprend, la féminité est une fierté, sa sensualité complètement assumée m’emporte dans un monde où les femmes décident de leur vie, de leurs carrières sans s’enfermer dans une case. Je découvre cette femme, ses convictions et une époque pleine d’audace et de manière.L’époque des années vingt m’immerge dans ce cadre huppé de cette société parisienne branchée où Tamara fascine et trouble, se balançant entre son Art et sa vie de famille qui crée une forte ambiguïté sur son rôle de mère et sa vie d’artiste accompli. Progressivement, l’album laisse entrevoir des croquis, des esquisses et des tableaux de l’artiste sublimés par la patte de Daphné Collignon, qui fait revivre la peinture de l’artiste et se nourrit de son style pour la présenter.

Merci. J’ai découvert Tamara de Lempicka, une artiste troublante qui ne cesse de m’émouvoir par la grâce de son art, du dessin de ces femmes inoubliables aux regards incroyablement pétillants.

 

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