Et si on jouait ensemble… à Familys !!!

Jouer est un acte élémentaire de la vie qu’il ne faut pas sous-estimer. Ne pas jouer avec ses enfants, c’est comme les pousser à jouer seuls et, donc, il ne faut pas s’étonner de voir des enfants se perdre dans les jeux vidéo, seuls, quand on a refusé de jouer en famille avec eux auparavant. Bien sûr, il ne s’agit pas de culpabiliser celui qui n’a pas joué mais bien d’inviter tout un chacun à beaucoup plus jouer avec les enfants, à transformer ces séquences ludiques en rassemblements festifs, en temps forts de la vie familiale, en séances d’apprentissage de la vie. Le jeu est un espace-temps où l’enfant découvre le « je », c’est à dire sa véritable personnalité, où il apprend à respecter les règles, à perdre (mais aussi gagner, heureusement), enfin, c’est le moment où il mesure que dans la vie on est avec les autres, pour le meilleur et, parfois, le pire.

Alors, bannissons de nos jeux les faux-semblants, les tricheries pour laisser gagner les enfants, la mauvaise foi qui peut tant caractériser les adultes… Jouons franchement, avec des règles bien établies et sans arrière-pensée. Il en restera toujours des liens solides et durables. Je me souviens encore, plus de quarante ans après, des belles parties de « Diamino » avec ma grand-mère. Et je vous promets qu’elle ne faisait pas semblant de perdre, elle jouait à fond et elle gagnait en beauté…

Comme je sais que certains ne savent pas toujours avec quel jeu passer un bon moment avec leurs enfants et/ou petits-enfants, je vous invite à découvrir Familys, un jeu de combinaisons assez étonnant qui devrait en surprendre plus d’un et enchanter les réunions de famille.

Au premier abord, on pourrait penser à un jeu de familles. Mais voilà, le fameux jeu des sept familles, décliné de mille et une façons, n’est quand même pas un jeu fascinant pour les grands. Les petits eux-mêmes, finissent par se lasser…

Dans Familys, il faut pourtant bien constituer une famille pour gagner. Mais le jeu ne s’appuie pas seulement sur le hasard pour permettre d’accumuler les quatre grands-parents, les deux parents et les trois enfants… En effet, si une partie repose bien sur le hasard qui fait que certaines cartes arrivent au bon moment, elle s’appuie, aussi, sur certaines compétences… Pour se défausser de cartes, en tirer des nouvelles et finir par obtenir celles qui nous manquent, il faut créer des combinaisons qui peuvent être obtenues en constituant soit des mots, soit des suites de chiffres ou de lettres, soit des groupes de symboles identiques… On peut d’ailleurs parfaitement adapter la règle pour ceux qui ne maitrisent pas encore complètement la lecture en faisant seulement des suites de lettres, chiffres et symboles identiques…

Le jeu se complique – non, en fait devient plus passionnant – quand on découvre que certaines cartes permettent de détruire partiellement le jeu de l’adversaire sur le point de gagner, un peu comme dans le Mille bornes avec les cartes crevaison, panne d’essence ou accident…

On peut donc jouer à ce très bon jeu à partir de 6 ans, on peut jouer à partir de 2 et jusqu’à 6 (nous avons testé le jeu à 3 et à 4, avec délice) et une partie dure entre un quart d’heure et vingt minutes…

C’est un jeu de Franck Saverys et Sabine Hamays que l’on peut se procurer chez les vendeurs spécialisés de jeux de société et directement sur le site suivant :

http://boutique.asyncron.fr/index.php/familys.html

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