Angoulême 2013 : Un samedi bien chargé…

Un samedi chargé, tant dans notre agenda que dans les bulles du festival qui étaient embouteillées comme rarement…

On n’est pas là pour dormir…

Un programme qui ne laissait aucune pause pour souffler avec une longue série de noms d’auteurs que l’on pourrait dérouler comme un inventaire à la Prévert : Guérineau, Mornet, Lyfoung, Adlard, Lereculey, Federici, Simona, Masson, Delisle, Jul, Hanna, Bessadi, Hub, Cellier, Michalak, Chauvel, Jacamon, Matz, Pâques, Marek… Chacun d’entre eux mériterait pour son travail un article complet, mais cela viendra, c’est promis !

Adlard, la vedette absolue en toute simplicité…

Dans les faits marquants, je retiendrais en tout premier la rencontre avec Charlie Adlard car le dessinateur de Walking Dead est à lui seul une vedette. Tout d’abord, c’est un Anglais qui dessine sur un scénario d’un Américain, Robert Kirkman, et la bande dessinée est un grand succès en France. Hier, ils étaient des dizaines, pour ne pas dire plus, à vouloir le rencontrer et repartir avec cette fameuse dédicace objet de toutes les attentions ici… A défaut d’avoir réalisé des images parfaites – l’étudiant et/ou le matériel ont failli – nous repartons avec des souvenirs à partager… Ici en tout  premier, bien sûr !

Federici se concentre pour offrir le meilleur de son art !

Seconde rencontre fascinante avec Federici, un auteur italien qui a permis de mettre en valeur les talents linguistiques de Clémentine qui s’est crue, un instant, à Venise… Cet artiste – il n’y a pas d’autre nom pour le définir – travaille avec un grand scénariste – Dufaux – sur la série Saria, aux éditions Delcourt.

Comment ne pas parler de Jean-François Cellier, le dessinateur de Jeanne la Pucelle dont le premier tome vient de sortir aux éditions Soleil. La série vient de recevoir le prix de la bande dessinée chrétienne – un prêtre du diocèse d’Autun fait partie du jury – et elle fait l’unanimité des lecteurs et critiques sans distinction de croyances ce qui montre de façon indiscutable la qualité de ce premier album qui présente la petite jeunesse de Jeanne…

Enfin, pour terminer, Marek nous a fait le plaisir de parler, une fois encore, avec plaisir et talent, de son personnage préféré, un certain Hercule Poirot dont il a mis quatre enquêtes déjà en bandes dessinées… « Poirot est indémodable, je dirais presque éternel, indestructible ! »

Il dessine Poirot comme d’autre des triangles isocèles sur leurs cahiers de maths…

Et voilà, plus qu’une journée et ce quarantième festival international de la bande dessinée d’Angoulême se refermera… Mais, avant, il y aura le palmarès !!!

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