Préparons nos rencontres d’Angoulême 2019 : Christophe Bec

Et voilà, ça recommence, il n’y aura donc jamais de fin à cet engrenage incroyable et terrible… Christophe Bec continue de sévir… Je m’explique…

Christophe Bec est un scénariste qui sévit sur moi avec régularité, à chaque fois le même mécanisme. Je prends la bande dessinée dans les mains, je lis la quatrième de couverture, j’ouvre l’album et regarde le graphisme rapidement… Les dessinateurs changent mais à chaque fois je suis légèrement dubitatif… On verra bien… et je commence à lire !

Au bout de quelques pages, j’ai le sentiment d’une histoire bien ficelée, j’ai envie d’aller plus loin et finalement je trouve cette narration graphique bien efficace… Quelques pages encore et je ne peux plus poser la bande dessinée, il me faut lire jusqu’au bout… mais comme toujours, c’est à suivre… Alors, il faut attendre… parfois longtemps (c’est toujours trop long quand vous attendez une suite d’histoire !).

Puis, quand le nouvel album arrive, je relis le ou les précédents, histoire d’être bien dans l’ambiance de l’histoire et je savoure la nouveauté… Ce fut le cas avec Sanctuaire, Bunker, Le Fulgur…Quand j’ai ouvert pour la première fois le tome 1 de la série Olympus Mons, dessin de Raffaele, j’ai encore eu ce même sentiment… On va bien voir… De la science fiction avec une pointe de fantastique et une écriture proche des thrillers… Oui, pourquoi pas… des anomalies, des retours dans le passé, un glissement dans le futur… La conquête de Mars… Oui, ça tient la route…

Puis, soudain, on glisse entièrement dans l’histoire, on jubile, on se laisse prendre au jeu et c’est tout simplement jubilatoire… Le tome 5 vient de sortir et j’ai relu il y a deux jours les quatre albums précédents avant de prendre le temps de lire le dernier sorti mais pas le dernier de la série…

C’est toujours aussi bon et agréable et c’est avec beaucoup de plaisir que nous allons rencontrer Christophe Bec à Angoulême, plaisir partagé car un des étudiants est tombé dans le piège de Bec… Et oui, on peut partager de telles bandes dessinées même avec presque 40 ans d’écart…

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