Hugo rencontre Paul Frichet à Saint-Malo…

Durant le festival du Quai des Bulles2018, j’ai eu l’occasion d’interviewer l’un des dessinateurs de la BD Brocéliande, Paul Frichet. Je ne connaissais pas cette série avant de préparer ce reportage et je n’ai lu qu’un seul tome, le quatre, Le tombeau des géants. Mais cela n’a pas d’importance car chaque tome peut se lire indépendamment et chaque histoire est écrite par un scénariste et mise en dessin par un dessinateur qui font équipe pour un seul tome…

C’est après ses études en dessin qu’il s’est lancé en tant que dessinateur de bandes dessinées, en commençant par son premier album en 2005 « Le lover Masqué » puis à suite de la bédé Inlandsis, il à été contacté pour réaliser les dessins de 3 tomes de la série Brocéliande.Pour réaliser les dessins de Brocéliande, il utilise une tablette graphique ce qui lui permet de dessiner directement sur l’écran. Le scénariste lui fournit le scénario page par page pour qu’ils puissent travailler le story-board ensemble en décidant de l’organisation des planches, ce qui doit être dessiné jusqu’à arriver à un plan final. Son sens du détail dans les dessins lui est venu suite à la réalisation de la bande dessinée Inlandsis, bien qu’il soit tenté de revenir à un type de dessin moins détaillé.

Ce travail du dessin peut prendre jusqu’à quatre jours par planche, sans la couleur, ce qui revient à un travail d’une année pour un tome. La communication entre le dessinateur et le scénariste est également très importante ce qui permet de savoir exactement où en est la réalisation et de revoir, parfois, certains passages. Par exemple pour le tome 4, un dessin à été déplacé à la fin de l’histoire parce que cela fonctionnait mieux par rapport à la narration.

Le dernier tome de Brocéliande quant à lui, est en fin de réalisation par un autre dessinateur et devrait sortir prochainement…

La série complète comportera sept volumes mettant en scène sept contes se déroulant dans sept lieux différents de cette forêt mythique de Brocéliande… Pour un peu, c’est comme si le sept était sacré et que cette forêt était magique… Enfin, vous en penserez ce que vous voulez, bien sûr !

 

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