Angoulême 2017, Bourhis, Cailleaux et Prévert…

On a tous connu le poète, l’auteur, on a tous récité Jacques Prévert quand on était enfant mais le connait-on vraiment ? Je me suis toujours dis que connaître sa vie aurait pu m’aider à apprendre ses textes dans de meilleures conditions. Christian Cailleaux et Hervé Bourhis m’ont permis d’en apprendre plus sur un sujet aussi délicat, ils l’ont fait avec une bande dessinée. Cela aurait pu paraitre incongru à mes professeurs de français mais quand on réfléchit bien, dans le cas de Prévert, lui qui aimait dessins, collages et autres formes artistiques, ce n’est que naturel…

La bande dessinée se focalise sur la jeunesse de Prévert. C’est ce que l’on connait le moins et la partie sur laquelle il y a le moins de documents. Après, il y aura les films, les reportages, les aspects médiatiques… Mais cette jeunesse, ces moments où l’artiste se construit, se forme, se cherche et se fait des relations… Ces temps particuliers où il séduit et agace, sont réunis, imaginés, retrouvés et greffés dans un récit poétique, illustré, drôle, humain comme autant de moments de vie qui fourmillent d’informations… on en prend plein les yeux et on ne se perd pas car la bande dessinée est très bien construite, dessinée avec talent, le tout dans un esprit « Prévert » !C’est avec plaisir que l’on découvre la vie de l’auteur et son caractère, sa personnalité, ses amis… Quand  on termine la lecture, quand les textes appris jadis remontent à notre mémoire, on a envie de se précipiter sur les textes de Prévert, pour les redécouvrir… tous… sans exception !

Le temps passé avec Hervé Bourhis et Christian Cailleaux fut un excellent souvenir car intense et même marqué profondément par la présence de Prévert… Oui, il était avec nous, tout simplement !

Alexis et Michel

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