A la découverte de Frédéric Marniquet, auteur de bandes dessinées

Lors du 4ème Festi’DBulles de Saint-Rémy, la licence professionnelle des Techniques et activités de l’image et du son de Chalon-sur-Saône, est partie à la découverte d’une pléiade d’auteurs… Michel, enseignant de la licence, vous invite à découvrir Marniquet !

Frédéric Marniquet est un auteur de bandes dessinées – scénariste et dessinateur – que j’ai découvert il y a quelques années avec beaucoup de plaisir. Il faut dire que j’ai toujours été fasciné par Sherlock Holmes, l’enquêteur presque parfait dans ses résultats même si ses qualités humaines sont parfois discutables. J’ai trouvé certaines adaptations cinématographiques ou télévisées de grande qualité de même qu’en bandes dessinées…Lorsque j’ai ouvert Le tombeau de Raskhenotep (en 2001) je suis tombé sous la fascination de cet auteur et les personnages de Scott et Hastings furent pour moi la réincarnation d’un couple mythique créé par Arthur Conan Doyle… Puis il y eut la magie du second livre, Rendez-vous à Dunmhor… Puis il fallut cesser d’attendre une suite…Avec Les aventures de Sean Mac Gregor, La malédiction des Massaïs, le lien avec Sherlock fut encore plus évident pour le plus grand plaisir des lecteurs, du moins de ceux qui partageaient ma passion… Mais, là, un seul album !Alors, il fallut attendre 2011, pour que Marniquet et Chanoinat ouvrent les archives de Sherlock Holmes ! Enfin, en 2016, Frédéric Marniquet vient à Saint Rémy pour la quatrième édition de Festi’DBulles, le bonheur total…

Mais qu’est-ce que la bande dessinée pour Frédéric Marniquet ?

« C’est une question très délicate. Il n’y a peut-être pas de définition complète. C’est raconter une histoire en associant le texte et le dessin. Comme disait Hergé, c’est du cinéma sur papier. Après, on a une multitude de style, une richesse incroyable du roman graphique  à la bédé extrêmement réaliste en passant par l’humour. Il y a aujourd’hui une diversité beaucoup plus grande qu’il y a eu par le passé. Quant à moi, je me reconnais une filiation totale avec les grands maîtres des années cinquante et soixante, voir même en remontant encore plus loin avec Milton Caniff aux Etats-Unis. Ce dernier travaillait dans les années trente avec une modernité hallucinante. »

Merci encore à Frédéric Marniquet pour sa disponibilité et sa gentillesse et, surtout, pour tous ses albums qui m’ont fait rêver…

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