Angoulème 2015 – Métier éditrice… Rencontre avec Nadia Gibert

Nadia Gibert ? Vous ne connaissez pas ? Métier ? Editrice !

Nous voilà Rue de Sèvres, devant l’affiche du dernier Jirô Taniguchi, Elle s’appelait Tomoji…

Installation rapide, on discute tout d’abord de l’œuvre du grand maître puis l’échange se poursuit sur le métier d’éditeur et les problèmes de l’édition de la bédé en général.

L’édition, c’est tout un métier. Quand on vient au festival de la BD d’Angoulême, on pense souvent instantanément aux auteurs, je dirai même aux dessinateurs. La magie du dessin, la fascination pour les dédicaces… Les grands noms des maisons d’éditions sont bien présents, ne dit-on pas qu’il s’agit d’un salon d’éditeurs ! Mais qui pense à tous les métiers qui gravitent autour ? Nadia Gibert précise bien que l’auteur est au départ, « il est l’étincelle qui allume le feu que l’éditeur va entretenir », et l’éditeur n’est pas seul. C’est toute une équipe…

Son travail : sélectionner, faciliter, corriger, accompagner de la conception à la réalisation et même au-delà ! Nadia nous l’explique en long et en large : la confiance est au cœur de la relation dessinateur-éditeur.  D’après elle, quand on offre à un artiste de publier son projet, la maison d’éditions se doit de pouvoir accompagner son œuvre : il faut pour cela qu’elle corresponde à la ligne éditoriale, que l’éditeur en charge soit en mesure de juger correctement les propositions, et qu’il aime ce projet.

N’oublions donc pas, ce délicat travail qu’est celui de l’édition, lorsque nous apprécions une bonne bande dessinée, lorsque nous dévorons avec jubilation l’album qui saura nous réjouir…

 

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