Quelques anecdotes autour de Noël…

La période de Noël est l’une des plus belles de l’année. Pourtant, il y a toujours plein d’histoires et de secrets tout autour du mythe du Père Noël…

Alors pour vous faire passer le temps avant d’ouvrir les cadeaux au pied du sapin, voici quelques petites anecdotes sur cette merveilleuse période collectées par Noémie !

Avant de se faire prénommer Père Noël, il faut savoir que la figure emblématique de Noël  était Saint-Nicolas dans plusieurs pays du Nord et de l’Est de l’Europe. Lors de la Saint-Nicolas, le 6 décembre, les enfants sages recevaient alors des cadeaux. Mais saviez-vous que Saint Nicolas était le Saint patron des enfants, des meilleurs amis, des marins … et des préteurs sur gage ?  Étonnant, quand on pense que c’est le symbole de la générosité, qui donne sans rien attendre en retour…

Dans notre pays, il est de coutume de déposer les cadeaux aux pieds du sapin de Noël. De plus en plus de personnes, pour des raisons pratiques, économiques ou écologiques font dorénavant le choix du sapin artificiel au profit du sapin naturel. Et c’est au 19ème siècle qu’est apparu le premier arbre de Noël artificiel. Il a vu le jour en Allemagne  et était décoré de plumes d’oie teintées en vert.

On prête souvent à l’araignée une vision d’elle peu flatteuse et beaucoup de personnes la craignent pour son apparence. Pourtant, le jour de Noël, les araignées -et leurs toiles- sont considérées comme bon présage.

Une histoire de secret…

Le mois de décembre est l’un de ce que je préfère de l’année. Beaucoup de personnes le redoutent à cause du froid et des maladies, mais pour moi, c’est le plus beau. Je me rappelle quand j’étais petite, je passais mon temps à demander à mes parents quand il allait neiger et j’attendais avec impatience d’ouvrir les volets tous les matins pour voir si mon monde était devenu blanc. On allait au marché de Noël. On mangeait des marrons chauds, des gaufres, des crêpes. On faisait aussi de grandes balades dans la ville pour voir les décorations et les illuminations des vitrines. Et bien sûr, il y avait le jour de Noël. Les cadeaux aux couleurs chatoyantes qui me regardaient avec insistance au pied du sapin richement décoré le lendemain. Tout cela faisait naître des étoiles dans mes yeux d’enfant et continue de me passionner même aujourd’hui.

Cet amour des fêtes de Noël, je l’ai transmise à ma fille. Du haut de ses quatre ans, on se baladait comme chaque année dans la ville bondée. Dans la galerie marchande, il y avait un Père Noël. Vous en avez déjà rencontré j’en suis sûre, ce sont ses personnes déguisées en ce symbole de Noël, que tous les enfants ont envie de rencontrer et qui attendent toute la journée devant les enseignes pour prendre des photos.

Mais pour ma fille ce n’était pas un Père Noël parmi tant de d’autre, non, c’était LE Père Noël. Elle m’a regardé avec ses yeux remplis d’innocence et d’envie et m’a demandé si on pouvait aller le voir. Je ne pouvais rien refuser à ma fille et c’est donc avec un sourire que nous nous sommes présentées devant la gentille petite elfe. Elle a pris ma petite par la main et l’a entrainé avec un sourire vers l’homme en rouge.

Voir ma fille sur les genoux du Père Noël fit naître une forte émotion en moi. J’étais émue et fière. Petite, on ne m’avait jamais laissé le droit de prendre ma photo avec lui. Après maints sourires et de petits coucous, l’elfe finit par prendre la photo et je donnais discrètement la somme demandée pour la prestation. Pendant ce temps, ma fille continuait de s’amuser. Surtout avec le pompon du bonnet de l’homme en rouge. Quand soudainement l’impensable se passa.

Elle tira trop fort sur le bonnet et celui-ci tomba de la tête de l’homme. Mais ça encore ce n’était pas trop grave, le plus embêtant était que la perruque blanche du Père Noël était partie avec. Ma fille se retrouvait donc à fixer avec les yeux ronds un Père Noël chauve.

Rapidement, elle commença à pleurer. Je franchis les quelques pas qui me séparaient d’elle pour la prendre dans mes bras. Pendant de ce temps, l’elfe aidait le Père Noël à régler ce léger incident. Ma fille n’arrêtait pas de dire qu’elle avait cassé le Papa Noël et qu’elle n’aurait pas de cadeau. C’était mignon, mais je n’arrivais pas à la calmer. Le Père Noël vient alors me sauver. Il chuchota à ma fille qu’il n’y avait pas de mal, qu’elle était une très gentille petite fille et qu’elle aurait quand même ses cadeaux. Il lui a donné deux papillotes au chocolat en lui disant qu’il n’y avait qu’elle qui avait le droit de tirer sur son bonnet et que c’était leur secret. Sur ces derniers mots, ma fille retrouva véritablement le sourire. Avec de profondes excuses et remerciements, on repartit dans le magasin.

Plus tard, je me faisais la réflexion qu’on avait eue de la chance qu’il n’y ait pas eu d’autre enfant à cet endroit à ce moment-là. Je ne pus m’empêcher de sourire quand ma fille raconta à son père en rentrant qu’elle avait un secret avec le Père Noël. Un secret qui fait désormais partie de nos souvenirs sur les joies et de la magie de ce mois de Noël.

Des cadeaux pour tous, même pour le plus petit !

Avec les larmes aux yeux, je regardais ma femme assise sur les genoux du Père Noël. Elle était très gênée, mais elle n’avait pu échapper à cette situation à cause de notre fils qui avait les yeux braqués sur elle avec un grand sourire. Comment était-elle arrivée là ? Je vais vous le raconter.

Noël approchait de plus en plus et mon fils n’avait plus qu’une envie depuis que les vacances étaient arrivées, c’était d’être le soir de Noël et d’ouvrir ses cadeaux. Les grands-parents étaient arrivés depuis déjà une semaine et s’occupaient de lui avec plaisir, quant à ma sœur et son mari, ils allaient se joindre à nous la veille du réveillon.

On avait de la chance cette année, la neige recouvrait le jardin et notre ainé passait son temps dehors à s’amuser. Il venait souvent me chercher pour faire des batailles de boules de neige pendant que ma femme nous regardait par la fenêtre caressant son ventre rebondi. J’allais être une deuxième fois papa en février, ce qui me rendait encore plus heureux.

On avait bien sûr fait en famille les traditionnelles courses de Noël. Les cadeaux de notre ainé avaient bien évidemment été déjà achetés depuis un moment, grâce à la lettre qu’il a voulu poster au père Noël. Mais vous savez bien que le repas du réveillon ne s’improvise pas ? Donc en faisant des courses de dernières minutes, mon fils comme chaque année à voulu prendre une photo avec le Père Noël.

-          Ça sera sans doute la dernière qu’il fera, me chuchota ma femme

Il est vrai que l’année prochaine, il était plus que probable que le mythe du Père Noël prenne fin, du moins pour notre ainé qui grandissait trop vite. C’est d’ailleurs avec un sourire éclatant qu’il est revenu vers nous après avoir discuté avec le bonhomme rouge. Il commença à tirer sa mère par la main pour qu’elle se rapproche de la petite estrade. Elle lui demanda alors pourquoi elle devait aller voir le Père Noël. Et il nous dit une phrase qui nous fit tous exploser de rire.

Vous vous demandez sans doute ce qu’il lui a répondu ? Il voulait que ma femme s’asseye sur les genoux du Père Noël pour demander un cadeau pour le bébé parce que justement ce dernier était dans son ventre. Et c’est donc avec un sourire crispé que ma chère et tendre a dû s’asseoir sur les jambes du Père Noël sous le regard attentif et rempli d’étoile de notre fils.

Quand on a raconté ça au réveillon, toute la famille a explosé de rire, et j’étais persuadé que cette histoire allait ressortir à chaque Noël dorénavant.

Ah, quand les voisins s’invitent en toute simplicité…

Il y a quelques années, une jeune femme avait emménagé dans un appartement. Situé dans un quartier tranquille, elle y était, pour ainsi dire, bien. Elle avait un toit, un nouveau travail et était enfin véritablement indépendante financièrement de ses parents. Ces derniers étaient très fiers de d’elle, et pour fêter sa nouvelle vie, ils avaient proposé de faire sa pendaison de crémaillère dans son nouvel appartement en même temps que le réveillon de Noël. Sur le principe, la jeune femme n’était pas contre, et comme son appartement était assez grand, elle pouvait se permettre de recevoir toute sa famille ainsi que celle de son compagnon.

Pour le jour-J elle avait tout préparé. Le salon était décoré et le sapin illuminé, la dinde était en train de dorer dans le four et son chat dormait tranquillement sur le canapé. Elle accueillit chaleureusement tous ses invités et la soirée commença à se dérouler joyeusement et calmement. Le repas se déroula très bien avec que des compliments pour le chef cuisinier et entre conversation et fou rire le temps passa rapidement.

Minuit approchait donc et la bûche glacée ne demandait plus qu’à  être dévorée, quand soudain on sonna à la porte de l’appartement. N’attendant plus personne, la jeune femme se demanda bien qui cela pouvait-il être. Qu’elle ne fut pas sa surprise de trouver sur son palier, ses voisins avec qui elle avait sympathisé et leurs invités qui venaient leur souhaiter le traditionnel joyeux Noël.

C’est donc dans un appartement rempli de monde que le 25 décembre arriva et que l’on déboucha le champagne. C’est alors que les voisins sortirent un sac contenant des sarbacanes et cotillons. S’en suivit alors une grande bataille qui laissa d’importantes séquelles.

En effet, une fois que les envahisseurs furent rentrés chez eux, la jeune femme eut l’impression en regardant son salon qu’un ouragan était passé en à peine cinq minutes. Le sapin était penché, avait perdu beaucoup d’épines et certaines boules avaient été détruites par des cotillons. Sur la table, des verres avaient été renversés et certain cotillons s’étaient logés dans les assiettes. Sans parler de son père qui avait reçu un projectile dans l’œil. Malgré tout cela, la soirée se termina dans la bonne humeur.

Aujourd’hui, la jeune femme habite toujours dans le même appartement et avec son fiancé. Les fameux voisins sont devenus de très bons amis à elle et ils gardent tous de très bons souvenirs de ce réveillon. Et la jeune femme ne peut s’empêcher de rire quand de temps à autre, son chat déniche un cotillon oublié qui a échappé au ménage de cette nuit-là.

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