La cape de Plymouth
de Kate Sedley

critiqué par Dirlandaise, le 12 octobre 2005
(Québec - 68 ans)


La note:  étoiles
Mission impossible
Deuxième tome de la série médiévale de Kate Sedley mettant en vedette Roger Chapman, le colporteur détective. Après une année difficile, on retrouve donc Roger, au dernier jour de septembre de l’an de grâce 1473, arrivant en vue de la ville d’Exeter. Le roi Henri et son fils étant tous deux morts, c’est le jeune Henri Tudor, habitant avec son oncle Jasper en qualité d’hôte du duc François à la cour de Bretagne, qui est maintenant le principal prétendant au trône d’Angleterre. Tout juste arrivé à Exeter, Roger est accosté par Timothy Plummer, un personnage du précédent épisode qu’il a aidé à se sortir d’une situation périlleuse. Le maître de Timothy, le duc de Gloucester, a impérieusement besoin d'un homme de confiance pour une mission de la plus haute importance. Suite à une entrevue avec Richard de Gloucester, frère du roi Édouard, Roger se voit confier comme mission d’accompagner un homme répondant au nom de Philip Underdown, qui doit se rendre en Bretagne porteur d’une lettre pour le duc François. Beaucoup de gens cherchent à nuire à Philip Underdown et la mission de Roger consiste à faire en sorte qu’il arrive sain et sauf à Plymouth, puis à veiller à son embarquement sur le vaisseau qui l’attendra pour le mener en Bretagne. La lettre doit demeurer secrète jusqu’à ce qu’elle soit remise en mains propres au duc François, afin qu’il puisse en prendre connaissance sans préjugés. Roger se voit donc confier l’entière responsabilité de la sécurité de Philip et bien des péripéties attendent les deux hommes sur le chemin de Plymouth.

Malgré ses nombreuses qualités, j’ai trouvé le rythme du récit très lent et l’auteure s’attarde trop à nous décrire ce que les personnages mangent, leurs menus gestes quotidiens répétitifs, ce qui alourdit considérablement le récit et nuit à l’intérêt du lecteur. J’aurais aussi aimé plus d’action et moins de dialogues creux qui n’ajoutent pas vraiment au déroulement de l’intrigue. La fin est, par contre, réussie et rachète en partie les défauts du roman. Une lecture divertissante sans plus.