Dès le début du roman, on sent une atmosphère étrange et particulière dans le déroulement des faits et dans la description des deux premiers personnages mis en valeur, Camilla et Richard.
Les premières pages du roman qui narrent la rencontre de ces deux personnages sont stupéfiantes dans leur concision, leur justesse, le choix des mots. Une rencontre très visuelle, ça pourrait être la prise de vue d’une caméra.
La suite du roman conserve cet aspect synthétique et réaliste surtout au travers des relations entre les personnages et on ne s’ennuie à aucun moment, même si le fond de l’histoire revêt la tristesse d’un paysage anglais en hiver ! (alors qu’elle se déroule en été). J’ai aimé parce que le style reste très léger, très agréable à lire. De même la fin du roman est tellement inattendue (presque le suspense d’un roman policier) même si par ailleurs elle sous-tend et explique en partie les relations humaines du récit (les tensions, les distanciations qui ont pu être observées).
C’est un livre qui ne ressemble guère aux autres livres d’Elizabeth Taylor.
Estrella - - 76 ans - 16 novembre 2005 |