Dirlandaise a bien résumé ce livre.
C'est vrai qu'une fois de plus, Anne Perry nous entraîne sur de multiples chemins avant de nous asséner une vérité un peu brutale, pas vraiment attendue.
J'ai beaucoup apprécié le fait que Charlotte se rapproche de sa mère et de sa soeur, que le fossé causé par leurs différences de classe sociales soit estompé par les liens du sang.
J'ai aussi aimé et souri face à la cruauté, bien dissimulée certes mais présente!, avec laquelle Anne Perry dépeint les moeurs de l'époque, les conversations creuses, les manières obligées et ces traditions qui rendent la vie si étouffante. On devine ici et là, à travers des bribes de conversations entre les protagonistes, que les acteurs de ce théâtre de dupes souffrent eux-aussi de cette situation et qu'ils aimeraient que certaines choses changent mais voilà, le progrès, ça ne se fait pas.
Juste une petite remarque/question: je ne sais pas pourquoi mais j'avais gardé le souvenir de Thomas et Charlotte se tutoyant, or il n'en est rien, je ne sais pas pourquoi j'avais imaginé cela.
Sahkti - Genève - 51 ans - 27 août 2007 |