Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chasseurs de mammouths
de Jean M. Auel

critiqué par Khayman, le 5 septembre 2005
(Chicoutimi - 44 ans)


La note: étoiles
Retour de l'intérêt
Après avoir passé tout l’hiver dans la vallée des chevaux, Ayla et Jondalar font la rencontre du Camp du Lion, une tribu de mamutoï, qui se nomment également « les chasseurs de mammouths ». C’est le premier contact d’Ayla avec un groupe faisant partie des « Autres » et elle devra apprendre à vivre parmi eux. Elle connaîtra, entre autre, Talut, le géant roux ayant le titre de « Celui Qui Ordonne » (chef du camp), Rydag, un enfant d’esprits mêlés (mi-néandertalien, mi-homme de Cro-Magnon) et Frebec, un redoutable adversaire. Ranec, celui qui à la peau noire, s’éprendra d’Ayla et cette dernière devra faire un choix.

Ce livre est le troisième tome de la série Les Enfants de la Terre. Auel continue sa fiction dans son décor préhistorique. Elle invente des us et coutumes pour le groupe des mamutoï et décrit l’adaptation des 2 étrangers dans ce nouvel environnement. Ayla et Jondalar apportent des innovations techniques (pierres à feu, lance-sagaie, dressage d’animaux, etc.) aux mamutoï et ceux-ci font de même (nouvelle manière de tailler le silex, méthode de teinture des peaux, construction d’habitations, etc.). On aime ainsi imaginer que l’évolution technique de l’homme atteignait son paroxysme lors de regroupements cosmopolites, point de vue (je crois) de la plupart des anthropologues d’aujourd’hui.

Auel semble mieux réussir au niveau du divertissement que dans le deuxième tome. Ainsi, la présence de personnages stéréotypés cause des interactions toujours fortes n’impliquant généralement la présence que d’un seul sentiment puissant plutôt qu’un amalgame d’émotions subtiles. Il est bien de pouvoir savoir immédiatement qui est bon et qui est méchant sans avoir à trop réfléchir. Ainsi, Talut-la-grosse-brute-tendre (qui m’a fait étrangement penser à Bill Ballantine) est le parfait leader, Mamut, l’incarnation même de la sagesse, Ranec, le parfait coucou, Jondalar, la jalousie sur 2 pattes, Frebec, le méchant méchant, Crozie, la main de velours dans un gant de fer, etc. Le triangle amoureux Jondalar-Ayla-Ranec est classique, sans surprise et prévisible.
Les enfants de la Terre, tome 3 : les chasseurs de mammouths. 5 étoiles

J'ai fini ce livre avec beaucoup de mal, je trouve dommage que l'auteur insiste trop sur les sentiments de Jondalar alors que l'on devine la finalité (trop de pages perdues avec la jalousie de Jondalar) et qu 'elle donne trop de perfection à l’héroïne (tout ce qu'elle fait est une réussite, jamais d'échecs). En revanche, je suis malgré tout curieuse de continuer les aventures d'ayla donc je lirai les 3 autres tomes en espérant être plus captivée (que va-t-il lui arriver ? va-t-elle retrouver son fils ?). Les deux premiers tomes étaient plus prenants.

Titiseb77 - - 46 ans - 10 juin 2013