Spectres
de Dean Koontz

critiqué par Sorcius, le 24 septembre 2000
(Bruxelles - 54 ans)


La note:  étoiles
Mystère et peur
Jenny, une jeune médecin, rentre chez elle en compagnie de sa soeur, Lisa, qu’elle ramène avec elle après la mort de leur mère.
Elle habite Snowfield, une petite ville de Californie abritant à peine cinq cents âmes l’été et accueillant de nombreux amateurs de neige l'hiver. En arrivant en ville, Jenny et Lisa sont surprises par le silence qui règne. Personne ne traîne dans les rues, aucune voiture, aucun passant, aucun gosse ; Snowfield est calme, trop calme pour que ce soit naturel. A la maison, où Hilda, la femme de ménage, est censée les attendre avec un bon dîner, le silence est encore plus lourd. Et lorsque les deux sœurs découvrent son horrible cadavre, elles commencent à comprendre que quelque chose de vraiment anormal est arrivé à Snowfield. Leur téléphone ne fonctionne pas, alors elles se rendent chez les voisins. Mais ceux-ci, bien que toutes les lumières et la télévision soient allumées, sont introuvables. Elles se rendent alors chez le shérif et, lorsqu'elles le découvrent lui aussi mort de la même manière horrible que Hilda, la peur commence à les gagner. Peu à peu, en se rendant de maison en maison, elles découvrent des morts atroces ou des maisons vides mais où la table est mise et où le repas cuit sur le feu. Une présence semble les suivre mais elles ne voient personne... Finalement, elles parviennent à obtenir une communication téléphonique, alors que la ligne était morte quelques instants plus tôt. Le shérif de la ville voisine va arriver avec des renforts et Jenny et Lisa sont rassurées. Cependant, aucune d'elles ne peut imaginer ce qui les attend et surtout, qu'une poignée d'hommes sera loin de suffire pour les protéger de ce qui les guette.
Dean Koontz nous tient en haleine et c'est une bonne histoire qu'il nous conte ici, ni trop farfelue, ni trop banale ; une histoire somme toute assez simple mais bien menée. « Spectres » n'est certes pas le meilleur de ses romans, mais il tient la route et vous emmènera quelque part où vous n’êtes jamais allé et où peut-être n'auriez-vous jamais voulu aller...
Fantômes addict 8 étoiles

Jenny, un jeune médecin, rentre chez elle, à Snowfield, avec sa soeur (jeune adolescente) qu'elle connait très peu. En effet, leur mère vient de décéder et leur père étant lui aussi mort, la petite soeur est accueillie par Jenny dans son petit village de montagne. Mais en arrivant, elle s'aperçoivent que la village est abandonné et que les quelques habitants qu'elles retrouvent sont tous morts ou décapités! Prises de peur, elles appellent le shérif de la ville la plus proche pour élucider l'ensemble de ces mystères.
Ce livre est vraiment une réussite, Koontz nous maintient dans la peur du début à la fin avec des personnages tenant la route et ayant chacun une personnalité.
Ça n'est pas son meilleur livre mais il vaut vraiment le détour.

POOKIES - MONTPELLIER - 46 ans - 17 mai 2011


Haletant 8 étoiles

Le premier Koontz que j'ai lu : difficile à lâcher une fois que vous êtes dedans....

Renaud - Liège - 57 ans - 16 juillet 2010


Mon premier livre d'horreur et probablement mon préféré ! 10 étoiles

J'ai commencé la littérature d'horreur avec ce livre. Depuis je suis un inconditionnel de Dean Koontz. Comme le diraient les autres critiques, ce n'est pas très philosophique mais ce n'est pas le but de ce livre. L'auteur arrive à nous plonger dans cette ambiance très particulière et nous tient en haleine jusqu'au bout. Finalement, je pense que c'est la chose la plus importante dans ce type de bouquin.

Cela reste pour moi une des références en la matière

Christof13 - - 45 ans - 28 juillet 2004


grand ancien 8 étoiles

Personnellement j'aime beaucoup ce roman, je lui trouve de nombreuses réminiscences des mythes de Lovrecraft mâtiné d'un soupçon du film "THE THING"...C'est de l'épouvante classique, mais bien agréable, comme les premiers STephen Laws ou James herbert. Peut-être pas le genre de bouquin qui nous en apprend beaucoup sur la vie, l'univers et le reste, mais du divertissement haut de gamme.

Elric - Boussu - 49 ans - 22 août 2001