Chère Lola Flores
de Jean Chalon

critiqué par THYSBE, le 29 juin 2005
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Avant les Gypsy king
Dans la série des livres offerts, je me suis décidée à ouvrir celui-ci qui m’attend depuis quelques mois.
J’étais très intriguée de cette sélection à mon intention. Voici, pour la première fois, le nom de Lola Flores qui m’apparaît, car cette icône du flamenco des années cinquante jusqu’à sa mort en 1995, m’était complètement inconnue. Et pourtant, j’ai été bercée par des musiques de tout genre et tout horizon dans mon enfance.
Jean Chalon, qui nous dresse le portrait de cette Andalouse hors du commun, n’est pas à sa première biographie de femme de caractère. Il voue à Lola un amour absolu qui sera complètement choqué à la mort brutale de celle-ci.
De son enfance jusqu’à son décès, nous sommes invité à participer à ce culte de la « fille de feu » dite aussi la « pharaonne » sur fond d’actualité et de politique, mais celle-ci bien en arrière plan, car la gente dame se plaisait à dire : « je suis du parti de Lola Flores, la politique m’ennuie ».
Un destin médiatique à scandales qui enflammera tout un public à une époque prémisse de la liberté sexuelle. Cette femme sensible aux charmes masculins va entraîner toute sa famille dans son rêve de petite fille. Elle saura saisir toutes les opportunités de sa carrière et de son physique.
Ce n’est certainement pas un livre que j’aurai acheté, c’est d’ailleurs ce qui fait le charme d’un cadeau.
Cette biographie est agréable à lire, mais serait certainement plus intéressante pour une personne qui a connu cette période de grande gloire de Lola Flores, et qui, bien entendu est attirée par des biographies de vedettes.
Pour ma part, j’ai fait la connaissance de ce personnage et j’ai pu me remémorer certains évènements qui ne m’étaient pas inconnues.
Cette lecture faite en pleine canicule, me donne un petit goût de Camargue qui se trouve à porté de chez moi, dont je vais de ce pas faire un petit saut aux Saintes Marie de la Mer pour me rafraîchir dans la belle bleue après avoir échangé quelques claquettes avec les gitans autochtones.
« T’as peur de la gitane ?... »