Ecrite dans le contexte de la période des Lumières cette pièce réjouissante dénonce l'inégalité entre esclaves et maîtres et les violences que ces derniers infligent à leurs subalternes. Marivaux choisit de donner une leçon à ses lecteurs de manière plaisante ("castigat ridendo mores";)
et on ne s'ennuie pas une seconde. On pourrait cependant reprocher à cette œuvre sympathique, une conclusion quelque peu irréaliste: tout le monde se réconcilie et tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ! En un temps très (trop !) réduits, les clivages, pourtant importants, ont disparu pour laisser place à l'harmonie la plus parfaite... Si cette conclusion n'est pas très crédible, l'histoire n'en reste pas moins intéressante, drôle et, de plus, vraiment facile à lire.
Encyclopédie sur pattes - - 29 ans - 3 août 2013 |