Régis Mille l'éventreur
de René Belletto

critiqué par Nirvana, le 13 mai 2005
(Bruxelles - 51 ans)


La note:  étoiles
Horriblement...mauvais
Un des volets d'une trilogie mettant en scène le policier Michel Rey, dans la ville de Lyon. Il doit cette fois-ci traquer Régis Mille, un homme pas vraiment équilibré, qui se décide un beau jour à tuer des femmes, en programmant soigneusement la liste de ses meurtres....
Il y avait longtemps que je n'avais lu un roman aussi mauvais! (pourtant j'ai beaucoup aimé "La machine" du même auteur, et certains de ses livres ont été des succès au cinéma).
Mais là,..... c'est plat, l'intrigue est enfantine, coïncidence, une des victimes programmées, prise au hasard par le tueur est la soeur du "bon flic".... les autres personnages sont caricaturaux. Quand la quatrième de couverture nous présente les personnages qui iront "jusqu'au bout de leur destin.." (ajoutez un roulement de tambour....), l'équivalent dans le roman c'est un des personnages qui va au bout de la rue chercher sa baguette....
Et les données techniques à tout va sur le matériel hi-fi donnent plus l'impression de lire un catalogue spécialisé....
252 pages à lire comme une punition, j'aurais dû m'en douter, même la couverture est moche et n'a rien à voir avec le récit.
Mes 0,5/5 étoiles ne vont qu'à l'imprimeur parce qu'il n'y a aucune coquille....)
En coup de vent... 4 étoiles

un livre pour une lecture légère et rapide... des personnages sans réelle épaisseur, hormis Morphée, parfois trop parfaits, une intrigue assez banale dont on anticipe la fin.... des coïncidences capillotractées, une naïveté désarmante de certains d'où un peu irréaliste... disons pour un jour sur la plage

Deinos - - 62 ans - 16 mai 2015


Pas le meilleur de Belletto 4 étoiles

Nirvana a la dent dure mais c'est vrai que ce n'est pas le meilleur Belletto.

On retrouve néanmoins la patte de l'auteur avec ses descriptions détaillées des chaines hi-fi comme le souligne Nirvana, ses invraisemblances (et oui Nirvana, Belletto sait bien qu'il n'est pas crédible en multipliant les coïncidences, c'est peut-être qu'il veut que l'on regarde ailleurs?). J’ai beaucoup de mal à expliquer pourquoi j’aime l’écriture de cet auteur. Ca sent les années 80, c’est toujours la même chose (Un homme, une femme, la musique, les voitures) et pourtant c’est toujours avec plaisir que j’ouvre l’un de ses livres.

Conclusion, à part les mordus comme moi, on peut faire l’impasse de la trilogie Michel Rey. Mais il faut lire les autres (enfer, le revenant, sur la terre comme au ciel...).

Yeaker - Blace (69) - 50 ans - 13 septembre 2012