Assez emballé par la première nouvelle "Histoire de pension", qui d'entrée de jeu nous annonce un accident de chasse, qui en vérité est un crime perpétré par le père d'un pensionnaire jugé bizarre...
Extrait: "...Moi, j'ai demandé à mon père : "Le coup est parti de son fusil par accident? Elle ne le portait pas correctement ou quoi?" Non, ce n'est pas ça du tout, il m'a expliqué : c'était son fusil à lui qui s'était déclenché accidentellement, et quelle horreur d'être ainsi l'instrument du massacre de sa propre épouse! Bon, moi j'ai vu le mensonge sur son visage, clair comme le nez au milieu de la figure, et je me suis dit : "Accident, mon oeil! Un meurtre plutôt!" ou quelque chose dans ce goût-là..."
Le reste va monter en puissance dans l'horrible...
La plupart des autres nouvelles m'ont un peu déçu par le sujet de la bourgeoisie et ses façades qui cachent toujours des côtés noirs. Bon, c'est vrai qu'à l'époque c'était moins flagrant qu'aujourd'hui. Mais le style de Trevor vaut le coup assurément.
Il fait souvent référence aux protestants et aux catholiques, en les opposants, sans jamais développer cet aspect..
Je vais poursuivre avec "Mauvaises nouvelles".
Henri Cachia - LILLE - 63 ans - 17 décembre 2016 |