La treizième fée
de Nikolaus Heidelbach

critiqué par Sahkti, le 29 avril 2005
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Je rêve d'une fée
Version modernisée de la Belle au Bois dormant, qui, il faut en convenir, n'est pas le conte le plus réjouissant qui soit, pour les petits en tout cas. Afin d'éviter à ceux-ci de faire de vilains rêves, Nikolaus Heidelbach nous propose une version plus amusante, dans laquelle une maîtresse d'école se transforme en fée et invite ses élèves à découvrir un royaume imaginaire. Le texte du conte original est annexé, ce qui permet d'établir de judicieuses comparaisons entre l'histoire de base et sa métamorphose.
La cohorte de fées moralisatrices qui entourent la douce Aurore, cette histoire de vile carabosse et ce sommeil qui dure cent ans, autant d'éléments qui perturbent le sommeil de la classe de Madame Clung. Les douze enfants, le lendemain suivant la narration du conte de Charles Perrault, racontent tour à tour leurs rêves (et cauchemars) de fées et de sorcières. Intéressant, ça aide à comprendre comment une fée peut provoquer de la peur chez les plus jeunes. Et le dessin est assez joli.