Pince-mi et Pince-moi
de Ruth Rendell

critiqué par Cuné, le 27 avril 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Le soucis de la propreté... ça fait peur !
Jock, alias Jeff, alias Jerry est un parasite qui vit aux crochets de celles qui succombent à ses charmes. Pas méchant, pas bien profond, il ne se doute pas réellement du mal qu'il peut faire, notamment sur les esprits fragiles.
Une jeune mentalement au bord de la rupture, la mère de ses enfants, une femme d'affaires accomplie, et une journaliste vont apprendre à leurs dépends que Londres n'est pas si grand, et que tout se sait, un jour.

La trame est intéressante et le suspens savamment distribué, sans oublier les personnages secondaires qui passent dans la lumière tour à tour. Mais ce qui m'a particulièrement séduite, c'est l'aspect psychologique de chaque caractère, qui est méticuleusement décrit, qui nous plonge en empathie forcée en nous faisant comprendre le plus farfelu.

Je me suis beaucoup attachée à certains, le ton général n'est pas du tout sordide ni obscur, mais assez clinique, observant un microcosme Londonien assez fascinant.

Dire que j'associais Ruth Rendell à Mary Higgins Clarks ... Quelle erreur ! Ici elle montre vraiment une facette brillante.

Je la relirai !