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Les enquêtes de William Monk, tome 05 : Des âmes noires critiqué par Mademoiselle, le 18 avril 2005 La note: 
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| So british… | |||||||||||||
| Fans d’Elizabeth George et de Jane Austen, lisez cette critique ! Je viens de découvrir celle qui est considérée comme « la reine du polar victorien » et mon avis est qu’elle n’a pas usurpé cette réputation. J’ai ainsi découvert Monk, détective arrogant et amnésique, Hester, Rathbone et Callandra. Cette enquête est un peu particulière puisque c’est Hester qui se retrouve sur le banc des accusés après qu’une de ses patientes soit morte empoisonnée. Et qu’un bijou de grande valeur soit découvert dans les affaires d’Hester. Dès les premières pages, je me suis attachée à Hester, jeune femme libre et indépendante. Monk aussi s’avère sympathique malgré un premier abord peu amical. Mais j’ai tout de suite détesté la famille Farraline, à l’exception de Mary et Hector. La recette du roman d’Anne Perry est une écriture élégante, une intrigue complexe valable et un zeste d’humour. Il s’agit d’un roman typiquement anglais, comme je les adore. Toute l’enquête de Monk au sein de la famille Farraline m’a semblée longue et répétitive, mais cela vient peut-être du fait que je n’appréciais pas la famille. Mais il y a vraiment de très bons passages, notamment lors des prises de becs entre les trois personnages principaux (Monk n’hésite pas à attraper Rathbone par le col et à le secouer en lui jetant à la figure qu’il est incompétent !). « Des âmes noires » est le 5eme tome des aventures de Monk et Hester et constitue un tournant dans leurs relations car cette épreuve va les rapprocher. Anne Perry s’offre même le luxe de mettre en scène Florence Nightingale. Mais un extrait sera plus parlant : Il éprouvait un réel plaisir à voir la jeune femme retrouver sa vitalité, même si c’était pour prendre la défense de Mary Farraline. En revanche, l’entendre suggérer qu’il n’était là qu’à la requête de Rathbone, et pour de l’argent, le piqua au vif. Il se demanda pourquoi cette pensée lui était si pénible. -Ne soyez pas puérile, Hester ! Ce n’est pas le moment, et cela ne sied guère à une femme de votre âge. Cette fois, elle était vraiment furieuse. Il savait que l’allusion à son âge y était pour quelque chose. C’était idiot, mais Hester avait parfois des réactions idiotes. Comme la plupart des femmes… Assurément, « Des âmes noires » n’est pas le dernier roman d’Anne Perry que je lirais. |
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