Kermesses d'antan
de Bernard Dimey

critiqué par Spirit, le 8 avril 2005
(Ploudaniel/BRETAGNE - 63 ans)


La note:  étoiles
Que de l'Humain!
Alors! Vous parler de Bernard Dimey ce serait comme vous dire que le soleil chauffe, la pluie mouille et le vent décoiffe.
Bernard Dimey écrivait avec ses tripes, trempait sa plume dans son vin (souvent) et des textes magnifiques sortaient de cet être comme des papillons au printemps sortent de leurs cocons. Mais des papillons de nuit ceux que le vie bouscule et malmène.
Ces textes prennent le coeur et l'étreignent jusqu’à ce qu'il vous fasse mal et l'on se dit alors:" Il a du en chier le bonhomme" et l'on se prend a rêver aux soirées, posés devant le zinc, où l'on aurait pu parler du monde et des hommes avec lui, jusqu'au bout de la nuit et aussi de la vie.
Et puis aussi, soyons fou, cette soirée, pourquoi ne pas la faire avec Baudelaire et Vian. Sûr qu’après le monde pouvait imploser de lui-même que cela n'aurait eu aucune espèce d'importance. Finir avec ces gens-là ne peut être que préférable a vivre avec certains autres.