Arlequin, serviteur de deux maîtres
de Carlo Goldoni

critiqué par Oxymore, le 25 mars 2005
(Nantes - 52 ans)


La note:  étoiles
Maître et valet dans la comedia dell'arte
Que dire de cette oeuvre majeure de Goldoni ? Drôle, vivante, espiègle....j'en oublie certainement. Le thème est connu dans le théatre et d'autres s'y sont essayé: Beaumarchais et son figaro, Molière et son scapin, ou encore plus près de nous Brecht et son valet matti. Néanmoins, Arlequin (ou Truffaldin) m'a captivé dès la 1ère lecture; ce valet de 2 maitres use de la fourberie et de la malice pour servir son égoisme, son orgueil et son obsession de manger. Ne croyez pour autant pas qu'il soit antipathique, Arlequin danse d'un pied à l'autre, ment pour échapper à son précédent mensonge et aux coups de bâtons. Arlequin est un bijou qui au delà du comique, critique son temps, les conventions amoureuses (longues et niaises) et sait nous captiver par un texte simple, des quiproquos incroyables (voir la scène des plats ou des malles) bref du très grand Goldoni. A lire et relire
tordant 7 étoiles

Il faut le lire ! On retrouve tout le théâtre italien avec des personages phare ! Et tout le long de la pièce on s'amuse des quiproquos et de la bêtise d' Arlequino !

Ice-like-eyes - nantes - 40 ans - 2 juin 2005