Les vies denses
de Émilie Frèche

critiqué par Clarabel, le 17 mars 2005
( - 48 ans)


La note:  étoiles
Un peu lourd
Préférez de loin "Le sourire de l'ange" du même auteur, car "Les vies denses" m'a laissé un arrière goût de manque, de trop, d'emphase ... bof j'ai survolé le roman. Deux portraits se chevauchent, le principe est confondant : un couple marié depuis vingt-cinq ans, lassé d'eux-mêmes, muré dans un silence et des non-dits, où naissent inévitablement l'incompréhension et la méprise. De l'autre, une galeriste tombe amoureuse de son artiste vedette, un sculpteur du nom de Carcor, qu'elle rêve de rencontrer, avant d'hésiter à briser cette magie fantasmagorique... Un couple se sépare, un autre tente de s'approcher. Et puis, il y a plus que ça mais la réserve me tient pour ne pas ébruiter l'essence même de l'intrigue.

Certains seront charmés par la prose de l'écrivain à décrire les décrépitudes d'un couple rongé par les années, la naissance des troubles émotionnels, la recherche du sublime par l'esthète, l'incompréhension à se faire entendre, comprendre, aimer... Autant de sujets qui peuvent sensibiliser, sauf que je me suis profondément ennuyée ! Ces rapports humains passés au scanner m'ont semblé fades, surfaits et glacials.