Un jour je serai latin-lover
de Marc Villard

critiqué par Cuné, le 16 mars 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Immaturité chronique
Toujours de très courts textes, empreints de la plus parfaite mauvaise foi, bourrés de grossièretés, qui racontent tout et rien à propos de n'importe quoi, kaléidoscope de tout ce qui peut traverser l'esprit d'un cinquantenaire resté un gros bébé rigolard qui a surtout envie de s'amuser... Et ça marche ! Je me suis beaucoup divertie en lisant ça d'une traite, plein de petites phrases qui font mouche, en filigrane toute l'importance qu'a son épouse, tout l'appétit de vivre de Marc Villard.

J'en redemande !

"Le téléphone grésille sur mon bureau. 6022. Ca me dit quelque chose... Oui, l'assistante de M.D.
Michou pour les intimes. La dernière fois, c'était les Coréens, je suppute un désastre au sud de l'équateur. Adrénaline à dix mille.
- Oui ?
- Marc, il vous attend à seize heures dans son bureau.
- Heu... d'accord. Vous savez de quoi il...
- Ici, on ne sait rien. Il ne me dit plus rien, c'est horrible !
Elle éclate en sanglots et raccroche sèchement. J'aime ce genre d'ambiance : primesautière, chaleureuse et suintante d'affection réciproque."