Ce roman est l'un des chef-d'oeuvres de la littérature québécoise, un classique étudié dans tous les programmes de nos universités. Il n'y a pas grand-chose à ajouter à ce qu'a dit Dirlandaise. J'insisterai pour dire que ce roman se passe dans une petite ville minière qui ressemble à un décor de science-fiction. Ceux qui n'ont jamais vu une ville qui ne vit que de ses mines d'amiante à ciel ouvert, sachez que c'est d'une laideur indescriptible. Et la poussière alors? On en meurt, mais nos gouvernements en font sans cesse la promotion. C'est payant d'en vendre aux pays en voie de développement. Ce volet de l'oeuvre apparaît dans toute sa malignité, et le volet consacré à la population est très bien présenté par le commentaire de Dirlandaise. Dans un centre fermé, la promiscuité rend la vie aussi insupportable que la poussière d'amiante. Marie-Andrée Lamontagne a aussi fait revivre un tel village, soit Saint-Adrien-d'Irlande dans Vert. Critique sur le site. Quant à l'écriture, les Européens ne seront pas désarçonnés. André Langevin écrit de façon classique. Bravo Dirlandaise d'avoir dépoussiéré cette oeuvre toujours d'actualité!
Libris québécis - Montréal - 83 ans - 24 février 2005 |