Le septième cercle
de Andrea H. Japp

critiqué par Tistou, le 21 février 2005
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Polar
On peut être étonné qu'il n'y ait pas encore une seule critique d'un bouquin d'A. JAPP. Bonne auteur de polar, elle a une qualité d'écriture rare. Ce "septième cercle" est assez alambiqué et mêle vie américaine (eh oui! les polars!) et choses moins … rationnelles! Ca restera ambigu (relativement) jusqu’à la fin. Si bien qu’on est traversé par un drôle de sentiment, l’écriture et les préoccupations étant au dessus de la moyenne polardienne, mais la trame l’étant, elle. Il y a indéniablement décalage.
“Une journaliste assassinée. La police qui patauge : pas d’indices et pas de mobiles évidents. Le meurtre serait resté inexpliqué si, ce soir là, Ann n’avait regardé la télévision et ressenti une foudroyante douleur dans tout le corps …” Ca c’est carrément la jaquette du roman. (juste une remarque en passant, moi, quand je regarde la télévision, j’ai systématiquement une foudroyante douleur. Dans tout le corps. Pour autant ça ne m’explique des meurtres qui peuvent, hélas, se commettre de droite et de gauche. Non, ce serait plutôt la médiocrité …, mais bon, on s’éloigne!).
Donc ; USA, journaliste, milieu aisé? … Ca rappelle des choses non? Mais je vous assure, l’écriture est atypique. D’ailleurs par moment, j’ai dû me persuader que c’était un polar que je lisais.
Alors essayez JAPP, elle le mérite.