Dos Passos : Manhattan Transfer
de Jean-Pierre Morel

critiqué par Lamanus, le 4 février 2005
(Bergerac - 65 ans)


La note:  étoiles
Goooooood Moooooornig Newwwwww Yorkkkkkkkk
Ce livre de John Dos Passos, Manhattan Transfer, me fait irrésistiblement penser à Broadway Boogie Woogie, tableau de Piet Mondrian des années 42/43. Une œuvre à lire, relire, rerelire, pour goûter au génie littéraire à même la page ; c’est que ça vous rabibocherait avec la littérature cette p’tite chose-là.


New au des vingt
York début années .

Manhattan est œuvre unique Transfer une d’art .

Une œuvre C O N S T R U C T I V I S T E !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une œuvre D a D a I s T e si l’on veut…………

EnavancesursonsiècleManhattanTransferdeJohnDosPassosn’apasd’égalavantpeut-êtreBERLINALEXANDERPLATZetencore.


Dos Passos s’inscrit, et c’est mon avis auquel je tiens tout particulièrement, dans la mouvance européenne de revues tel que O & de Michel Seuphor. Et mon colon, qui plus est, sans en avoir conscience. Manhattan Transfer est riveté avec les mêmes boulons qui ont construit les premiers buildings de Big Apple : POUTRES EN ACIER d’une trame à l’échelle du pays :
C O L O S S A L E .
COLLAGESMOULAGESCOFFRAGESJUXTAPOSITIONSCOQ-À-L’ÂNE sont les composantes agglutinées, compressées, esquichées, malaxées, sucées et resucées qui font de ce livre un prodige, un miracle, une pierre précieuse.

MAis comment c’est-y qu’untypecomme John surpAsse tous ces petits copAins 2 l’époquépique ? Hein dis donc ?
Début de réponse :
va
savoir
Charles.

Nous assistons, béats d’admiration & la langue pendante, à la création d’un mythe, celui de New York ; l’action, environ, mais très très environ alors, se situe sur une période allant de 1910 à 1922, me semble-t-il, je crois, enfin peut-être ; Dos Passos utilise tout son art à travers une narration explosée, foisonnante, débridée, pour tout dire :
ça swingue et ça fox- trot un max ;
il nous en bouche en coin ; ses héros vont, viennent, vivent, survivent, meurent, disparaissent, réapparaissent, se font oublier ; et pour comble : on s’en bat la gargouillette ; pourquoi donc s’en bat-on la gargouillette ? tout simplement parce que la beauté du roman ne se trouve pas dans son histoire
mais
dans sa structure, AMPHIGOURIQUE
dans sa composition, À ÉTAGES
dans son architecture, TECHTONIQUE
dans l’habileté de l’auteur, son doigté, son savoir écrire, sa patte, que dis-je, le génie du gonze, à nous donner en pâture un New York plus que saisissant, un New York tout entier contenu dans les personnages eux-mêmes, quelque soit leur origine, langue, ardeur à faire du pèze, à se détruire, à détruire l’autre ; Dos Passos est notre ami, notre guide, il nous tient la main au long cours des 500 pages irréelles de beauté suffocante ; il nous bourre le mou d’une littérature impeccable, inoubliable, infalsifiable, jouissive, jaculatoire, jazzy, boogie, woogie, boowoogiegie.

Ah qu’c’est’bon !


Pour ceux et ceusses qui n’auraient pas compris : j’aime MANHATTAN TRANFER de JOHN DOS PASSOS.


QUONSELEDISE
Très dommage ! 1 étoiles

Voici donc encore un doublon de plus !

Cette critique a déjà été faite il y a bien longtemps.

Si les nouveaux lecteurs ne font pas l'effort de vérifier si une critique n'a pas déjà été faite avant, le site va bientôt avoir autant de doublons que de critiques !...

Jules - Bruxelles - 79 ans - 4 février 2005