Requiem pour la dame blanche
de Éric Fouassier

critiqué par CHALOT, le 2 décembre 2025
(Vaux le Pénil - 77 ans)


La note:  étoiles
En marge de la grande guerre
Le récit commence en 1916 au moment de l’offensive de la Somme.
Les pilotes français sont à l’avant-poste. L’un d’entre eux, très apprécié car ses victoires sont nombreuses perd la vie au moment d’un combat aérien.
Il est retrouvé avec une baïonnette dans la gorge.
Comment est-ce possible ?
Qui a pu le tuer ainsi en plein vol ?
L’enquête piétine et de toutes façons, on est en guerre.
Plus de 15 ans après cette mort dramatique et inexpliquée, des travailleurs découvrent en démolissant des murs le cadavre d’un pigeon livrant un message.
En 1916, juste avant la mort de l’aviateur français, cinq personnes menées par un gradé devenu aujourd’hui colonel ont condamné et exécuté une jeune et très belle chanteuse qui distrayait avec son charme des hauts gradés dans un manoir.
Les deux affaires sont liées puisque l’aviateur a fait partie de cette expédition punitive contre une espionne présumée.
Le colonel convoque les survivants, juste après la découverte du message codé porté par le squelette du pigeon….
L’un d’entre eux serait l’assassin de l’aviateur et le vrai traitre à la solde des allemands.
L’enquête policière commence. Elle est pleine de rebondissements et un réel suspense.
Il y a dans cette histoire, un clin d’œil aux trois mousquetaires qui ont exécuté la belle et vilaine Milady et peut être une allusion aux femmes tondues de la Libération !
Les femmes considérées comme des espionnes ou comme des traitres !?
Sommes-nous dans un récit misogyne ? Ni en apparence, ni en réalité !
Mais attendez la fin qui vous remettra la clé de l’énigme policière, politique et historique.
C’est une simple fiction, quoi que ?

Jean-François Chalot