Avant que Manhattan ne devienne New-York

Superbe immersion au XVIIème siècle dans cette enclave occupée par les Néerlandais, avant qu'elle ne soit conquise par les Anglais et devienne New-York.

L'auteur restitue tout à la fois le cadre et les relations sociales entre les diverses couches sociales, la façon dont sont accueillis les nouveaux arrivants mais également la considération portée aux autochtones de la part des colons conquérants.
La disparition d'orphelins sert tout à la fois à développer une intrigue et à développer la façon dont sont traités ces enfants qu'ils soient d'origine hollandaise ou autochtone.

L'écriture agréable, fluide, contribue à ce plaisir.
Je dois reconnaître cependant qu'à certains moments j'ai ressenti un peu de difficultés à me retrouver dans les personnages. Ils sont entre quatre-vingts et cent.

J'ai eu plaisir à cette lecture mais je la recommande avec quelques réserves.
Ceux qui n'aiment pas les romans avec de nombreux personnages, ce n'est pas pour vous.
Ceux qui aiment de l'action avant tout, passez votre chemin.
Ceux qui pensent entrer dans un polar, choisissez un autre titre.

Par contre, pour ceux qui aiment le roman historique, qui apprécient une certaine lenteur, c'est un réel plaisir, on est transporté dans le temps et dans l'espace.

Une image me vient : ça me fait un peu penser à un tableau de Brueghel.

• 

  Le maître des orphelins [Texte imprimé] Jean Zimmerman traduit de l'anglais (États-Unis) par Maxime Berrée

  de Zimmerman, Jean Berrée, Maxime (Traducteur)
  10-18
  ISBN : 9782264055934 ; 11,90 € ; 02/05/2013 ; 504 p. Broché

  Go Amazon