Non, ma mère n'est pas un problème
de Stéphanie Janicot

critiqué par Cuné, le 16 janvier 2005
( - 56 ans)


La note:  étoiles
Désir d'indépendance...
Il faut faire attention en parlant de ce livre, car l'intrigue est vraiment à découvrir petit à petit en le lisant, ce serait dommage de lire même le 4° de couverture qui en dit trop. Le début, alors, c'est Aaron-Pierre qui à la quarantaine, de nos jours, entame une psychanalyse sur injonction de la femme qu'il désire épouser. Elle considère que sa mère est toujours trop présente, même s'il l'a rayée de sa vie depuis plusieurs années. En parallèle, un journal intime féminin des années 60-70.

J'ai été très agréablement surprise par ce roman, je m'attendais à un petit truc léger et drôle, et si c'est effectivement plein d'humour, c'est dans l'élégance. Le fond est largement plombé, (surtout la sorte d'esclavage d'Anna, mais je suis certaine que c'était le lot de beaucoup de ménagères de cette époque) mais c'est raconté tellement finement, que notre empathie se déclenche. Un petit côté Woody Allen, vraiment une bonne découverte.

Je relirai Stéphanie Janicot !
Pas si léger que ça en a l'air 8 étoiles

D'après le titre, on pourrait penser que le livre traite de manière légère la relation mère-fils. Mais au fil de la lecture, on se rend compte que ce n'est pas le seul problème et que cette relation relèvre carrément d'une totale incompréhension.
Triste car il montre que le sacrifice d'une vie n'est pas toujours appécié à sa juste valeur.

Lileene - - 39 ans - 5 novembre 2005