Histoire des Etats-Unis
de Robert Lacour-Gayet

critiqué par Jules, le 23 mars 2001
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
Vraiment instructif et aussi agréable à lire
L' « Histoire des .tats-Unis » se compose de quatre volumes, et il fallait bien cela ! En effet, elle commence aux peuplades des plus anciennes, mais on nous y explique également, de manière brève et claire, l'influence de la géographie et du climat.
Les deux premiers volumes comprennent d'ailleurs une assez grande carte qui nous permet de visualiser ce qui s’est passé d’important.
Le premier volume étudie l'apparition des premières colonies du Nord-Est sous l’autorité anglaise, l'apparition des premières grandes villes, les réalités économiques et politiques de ce nouveau continent par rapport à la vieille Angleterre, la guerre d’indépendance et la Constitution. Viennent
ensuite les premiers pas de ce nouveau pays sur la scène internationale, les différentes immigrations, la ruée vers l'or et l'attirance de l’Ouest. Il se termine avec les débuts de la guerre de sécession.
Le second volume voit la fin de cette horrible guerre, la plus longue connue par les états-Unis avec celle du Vietnam. Le pays se développe, la lutte contre les indiens s’intensifie car les nombreux immigrants veulent de plus en plus de terres et l’Amérique devient une des principales puissances économiques mondiales. Elle entre dans la première guerre mondiale et Pearl Harbor la forcera à entrer dans la seconde.
Le troisième volume parcoure la période qui va de l'entrée des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale à l'élection de John Kennedy.
Et le quatrième nous raconte la période entre Kennedy et Reagan.
Ce livre m'a toujours paru essentiel car, après l’avoir lu, il m'a vraiment semblé beaucoup mieux comprendre le mental des Américains qu'avant.
Les premiers colons ont dû se battre contre des populations hostiles, mais aussi contre une nature des plus difficiles. L’humidité, la chaleur torride, les grands froids ont demandé énormément d'endurance et de volonté à ces colons. À cela viennent encore s’ajouter les tornades, cyclones et pluies aussi torrentielles que subites. Leur caractère ne pouvait que s’en ressentir ! Les immigrants étaient bien souvent des gens rudes et peu instruits, en provenance de notre vieille Europe où régnait encore un système social bien souvent archaïque. La plupart d'entre eux arrivaient sans avoir grand chose à perdre et prêts à tout pour gagner un nouveau paradis. Ils étaient poussés par la pauvreté et la famine.
On ne peut pas ne pas tenir compte de cet énorme brassage de populations et de cultures qu’il a fallu réunir pour faire l'Amérique que nous connaissons. Sa démocratie, malgré ses nombreux défauts, a réussi quelque chose d'assez extraordinaire.