Eulalie ou Le grec sans larmes
de Salomon Reinach

critiqué par Sido, le 26 décembre 2004
(Grenoble - 69 ans)


La note:  étoiles
Le grec ancien par correspondance
Un ouvrage plaisant pour compléter l’apprentissage d'une langue difficile. L’auteur s’adresse à une élève imaginaire, Eulalie, à la quelle, sous forme épistolaire, il présente avec humour les difficultés de la langue grecque.
Douze leçons en douze lettres pour une approche qui, même si elle est insuffisante, n’en reste pas moins instructive, car bien sûr cet ouvrage ne peut servir qu’à compléter une étude plus approfondie pour ceux qui désirent apprendre seuls (ou pas) cette très belle langue MORTE ! ! !
Dans cet ouvrage sont abordés :
- L’alphabet,
- les déclinaisons des substantifs et des adjectifs,
- la métrique, mais alors là c’est vraiment du léger léger,
- la conjugaison (temps, modes)
- L’article et le pronom,
- Les chiffres et les nombres,
- La syntaxe,
- L’accentuation est ignorée volontairement par l’auteur, ce que les puristes pourront regretter.
Tout ceci, fort réjouissant donc, et complété par l’étude et la traduction de quelques vers, épitaphes, passages relatant des faits célèbres, etc etc, d’auteurs non moins célèbres que je ne nommerai même pas.
J’ai apprécié et apprécie toujours cet ouvrage dans lequel je me replonge glub glub°°° régulièrement bien qu’ayant arrêté l’étude du grec ancien, plus pour son côté agréablement désuet, l’humour de son auteur Salomon Reinach qui se veut volontairement léger, le choix des textes étudiés et leurs commentaires, que pour son efficacité dans l’apprentissage de la langue.
A lire donc, en complément.