La bête à bon Dieu
de Pascal Jardin

critiqué par Libris québécis, le 25 décembre 2004
(Montréal - 82 ans)


La note:  étoiles
La Famille d'Alexandre Jardin
Un petit roman familial entre deux réunions de famille du temps des fêtes ! Ça se marie avec l’esprit de Noël. En plus, quand il s’agit de la famille médiatisée des Jardin, on peut s’attendre à ce que l’on soit entraîné en dehors des sentiers battus.

Avec ce roman, on se retrouve aux lendemains de la Deuxième Guerre mondiale. Chacun tente de regarnir son portefeuille. Quoi de mieux que de se lancer en affaires ? Une entreprise de tubes fluorescents qui devient florissante. Jeu de mots faciles que n’aimerait pas Victor Hugo.

Évidemment, le héros apparaît comme un père exceptionnel. Il se dévoue entièrement pour sa famille afin qu’elle puisse vivre décemment. Il s’agit donc d’un homme attentif et prévenant pour sa femme. Comme les fonds de commerce sont vides à la fin de la guerre, il réussit à mettre la main sur le manteau de fourrure d’un ecclésiastique ayant la taille de sa femme. Femme généreuse sous tous les angles, elle recevra, elle aussi, son cadeau de Noël.

C’est un roman qui se lit bien. La verve du père égale celle du fils ou vice-versa. C’est amusant et pas prétentieux pour deux cents en devises canadiennes.