Les souvenirs des autres
de Akihiko Okamura

critiqué par JPGP, le 29 mars 2024
( - 78 ans)


La note:  étoiles
Akihiko Okamura : mélancolie et beauté
Le travaul de Akihiko Okamura a fait l’objet d’une première exposition monographique à titre posthume au Tokyo Photographic Art Museum en 2014, près de trente ans après sa mort. Quelques-unes de ses photographies ont été exposées pour la première fois en Europe, dans le cadre de l’exposition Strange and Familiar: Britain as Revealed by International Photographers (2016) organisée par Martin Parr au Barbican Center de Londres. Cet ouvrage "Les souvenirs des autres" constitue une première publication.

Portant les traumatismes des bombardements de la Seconde Guerre mondiale, le photographe a toujours été guidé par sa volonté de raconter les conflits et de dénoncer les violations des droits de l’homme. Okamura a couvert plusieurs zones de guerre en République dominicaine, en Irlande du Nord, au Nigéria) et en Éthiopie.

EllIl offre des scènes très statiques, une étude très poussée de la couleur.selon une aura quasi-mystique. Surgit très grande poésie et une certaine forme de mélancolie.

Jean-Paul Gavard-Perret.