Le sourire étrusque
de José Luis Sampedro

critiqué par Boele, le 13 décembre 2004
(Marcilly le Châtel (Forez) - 66 ans)


La note:  étoiles
du sud au nord de l'Italie
Un italien du sud de la Calabre doit quitter son village pour rejoindre sa fille son gendre et son petit fils à Milan. Toutes ses habitudes sont bouleversées, il va au fil du temps découvrir une autre vie et un nouvel amour !
Beaucoup d'humour dans un livre où on aimerait avoir eu cet homme comme troisième papy.
Découverte des richesses et des faiblesses des Hommes, de ses combats oubliés.
Beaucoup de richesse, de plaisir, un bon moment ...
La virilité 6 étoiles

Un sexagénaire du Mezzogiorno va vivre chez son fils à Milan pour un suivi médical de fin de vie. Le choc culturel générationnel et régional met à rude épreuve père, fils et belle-fille. Le jeune couple vient d'avoir un bébé il y a quelques mois. Le "grand père" qui ignorait même son prénom se prend de passion pour cet enfant et s'en occupe intensément. On le suit dans la découverte des ressources du quartier où son fort caractère et son charisme lui créent des relations surprenantes. Les évocations de son passé de "partisan" sont nombreuses. Mais dans tout son vécu tout est ramené à la virilité, au machisme: combats, rapport aux femmes, éducation du bébé, sociologie du village etc.. et c'est un peu envahissant.

Eoliah - - 73 ans - 27 mai 2021


Comprendre ce livre : ça va mieux si on est grand-père également 10 étoiles

Si l'on est soi-même "Nonno", et en présence d'un tout petit à peu près du même âge que Brunettino, chaque ligne de cet ouvrage se déguste à la petite cuillère. Un plaisir jamais égalé, relié aux merveilleux moments passés aux côtés de mon propre petit-fils. Situation bien évidemment incompréhensible lorsque notre parcours de vie chemine autrement.
Par ailleurs, avoir été d'une certaine manière, résistant, favorise aussi la compréhension de la narration.

Jeanarobase - - 72 ans - 12 février 2016


Ai-je le droit de poser une critique? 5 étoiles

je n'ai pas pu aller jusqu'au bout du livre, les premières pages sont mignonnes, parfois poétiques et nostalgiques mais finalement ennuyantes... je n'y ai trouve aucune énergie de vie, mais peut-être à tort car je n'ai pu aller jusqu'au bout de la lecture..

Maysa - - 46 ans - 3 septembre 2012


Trop, c’est trop ! 5 étoiles

Je me suis d'abord laissée rapidement prendre au charme de cette histoire de vieil homme, miné par un cancer mais qui donne un sens au temps qui lui reste à vivre en découvrant la tendresse des liens qui peuvent se tisser entre un grand-père et son très jeune petit fils . Sampédro trouve le ton juste pour mettre en lumière les moments où l’un et l’autre se découvrent, s’apprivoisent puis deviennent complices .

Malheureusement , le récit de ces moments de bonheur a été très vite entrecoupé du récit d’autres rencontres , certes, bénéfiques, épanouissantes pour le vieil homme qui s’en est trouvé comme rajeuni et transformé , mais leur accumulation en quelques mois m’a paru outrée et peu vraisemblable .

S’il est vrai qu’une rencontre ou des retrouvailles avec les siens peuvent illuminer les derniers jours , redonner le goût de vivre et retarder l’issue fatale, pourquoi en avoir placé un si grand nombre, sinon pour augmenter la taux de romanesque , et flatter un lecteur amateur de belles , tendres et émouvantes histoires . Nul doute que la scène finale où l’enfant prononce enfin le nom tant attendu de Nonno, au moment où le vieil homme rend son dernier soupir, fera pleurer dans les chaumières

Un personnage et une situation de départ intéressants, mais au final un roman, pour moi, agaçant

Alma - - - ans - 23 février 2011


Vous aimez sourire et pleurer ? 10 étoiles

Alors lisez ce livre surtout si vous sentez confusément que votre sensibilité peut être qualifiée de ''latine''.
Je perçois cet auteur comme un contre exemple parfait d'un Houellebecq, Français, brillant, cynique et peu profond. Sampedro est profondément humain, touche le tréfonds de nos âmes si vulnérables, crochète les entrailles par son thème, les entortille par son style, et les fait affleurer par l'universalité de l'amour renfloué auquel peuvent seuls être indifférents les bittes d'amarrages qui rouillent au bord des quais, impassibles.
J'aimerais mourir comme son héros : aimant, aimé et plein de projets. Evidemment tout ceci n'est que mon avis...

Marcos - - 66 ans - 14 avril 2006


Qui trop embrasse mal étreint ! 4 étoiles

L'auteur : est né à Barcelone en 1917, il est ou était professeur d'économie, et a écrit sept romans. Le résumé ayant déjà été fait, je me contenterai de donner mon opinion. Elle n'est pas bonne car je n'ai jamais accroché à cette lecture.
J'ai l'impression qu'il s'agit d'une histoire spécialement destinée à des petits vieux bien pensants, qu'il ne faut absolument pas surprendre ni brusquer ! Que des bons sentiments à longueur de pages, et des comportements plus que prévisibles. Du préfabriqué éventuellement modulable après une étude du marché convoité !
Gagné par l'ennui, j'ai abandonné aux 3 /4 de l’ouvrage.
Ce livre est tout de même bien écrit, mais côté enrichissement personnel c’est le néant !

Léonce_laplanche - Périgueux - 87 ans - 28 décembre 2004


de l'amour! 10 étoiles

lu il y a plusieurs années et souvenir toujours aussi ému
beaucoup de tendresse et d'amour,un homme en fin de vie qui découvre son petit fils,comme si ce petit être devait lui révéler l'ultime douceur bien dissimulée de son coeur
homme bourru,ayant vécu une vie rude, fond d'amour pour son petit fils alors que tout ce qui l'entoure le laisse indifférent,voire l'exaspère

livre à lire!!

Clementine - - 56 ans - 14 décembre 2004