Tu ne tueras point: La globalisation piteuse Vol.2
de Alain Bauer

critiqué par Falgo, le 15 mars 2024
(Lentilly - 84 ans)


La note:  étoiles
Lourd d'idées et de conséquences
Dans ce deuxième tome de la "globalisation piteuse" prévue en six volumes, Alain Bauer, après l'insécurité externe (la guerre), se penche sur l'insécurité interne (le crime et la délinquance) et nous donne les titres des quatre volumes suivants, tournés vers la recherche de solutions. Il établit que la violence est une caractéristique majeure de l'humain, et donc de nos sociétés, extérieure par la guerre, intérieure par l'insécurité des populations. Tout corps social a tenté de définir le crime et les sanctions à lui appliquer. Il donne un panorama de l'évolution historique de ce concept, rappelant les positions des grandes religions, aboutissant comme conséquence à l'invention de la sécurité et aux moyens de l'assurer. La séquence de la civilisation a conduit à la création de villes, faisant naître de nouvelles formes de crimes et de délinquance et conduisant à la création de polices dont les formes ont largement évolué au cours du temps et de l'espace, posant la question de l'exercice de la violence légitime et donc de celle de la puissance ordonnatrice.(État, Royauté, Dictature, etc.). Au total une réflexion inouïe sur nos vies quotidiennes et leur préservation qui appelle références religieuses, philosophique, sociologiques, historiques et au jour le jour. Un pavé à mettre dans toutes les mains.