Lorenzo Castore Fièvre(s)
de Lorenzo Castore

critiqué par JPGP, le 13 mars 2024
( - 78 ans)


La note:  étoiles
Lorenzo Castore : corps et graphies
Lorenzo Castore dans = ce livre rassemble des séries sur plusieurs années, le photographe s’intéressent moins au rée brut qu'à la mémoire, émotionnelle, personnelle et collective. Par son esthétique il rompt à ses photographique classiques de rue dans une direction nommée "photographie tremblante” qui se rapproche d'une vision de l'amour que Castore nomme son “éducation sentimentale”.

L''érotisme apparaît par suggestion de l'intimité et sa sensualité en un mixage de tendresse romantique mais aussi parfois une certaine violence. Le voyage sentimental commence; avale le passé et js charge de nuit là où se pertagent des escales d'abîmes premiers et d'une sorte de silence inaudible.

L’absence ne se replie jamais. La lumière s’entête en partie afin de dévorer l’espace et dérègler les horloges. La proximité invente une forme de l’étrange. L’amour est une fête. Dire en a parte « je t’aime » devient un chant unique. Ses limites à franchir sont nombreuses de rêves en rêves à chaque embrasement.

Jean-Paul Gavard-Perret