Copernic et Newton n'étaient pas seuls: Ce que la science moderne doit aux sociétés non européennes
de James Poskett

critiqué par Colen8, le 24 février 2024
( - 82 ans)


La note:  étoiles
Histoire mondiale de la science
Les idées se fertilisent sans mal quand elles ne sont pas barrées par les idéologies religieuses et politiques. Grâce aux observations astronomiques arabes et perses le moine polonais Copernic a osé rejeter le dogme ptoléméen de la Terre géocentrique pour proposer le modèle héliocentrique au grand dam de l’Eglise. Après une longue période de dormance entre l’Antiquité et la Renaissance les Européens ont participé à une accélération sans précédent des découvertes technoscientifiques. Pendant longtemps eux seuls s’en sont arrogé le mérite en gommant les apports des autres continents.
Un examen plus honnête des sources anciennes rétablit ainsi les héritages cumulés et les parcours respectifs d’une multitude de chercheurs, tous héros d’un savoir collectif sorti de l’ombre où il était relégué. Astronomie et navigation, sciences naturelles et évolution, physique et chimie ont convergé sans mal vers les surprenantes avancées d’aujourd’hui succédant à la révolution militaro-industrielle des derniers siècles. Il était temps de reconstituer autant de contributions fondamentales comme le fait si bien cette histoire mondiale de la science rendue enfin équitable au regard de la réalité.