Les Voyageurs du train de 8h05
de Clare Pooley

critiqué par Cecezi, le 7 février 2024
(Bourg-en-Bresse - 44 ans)


La note:  étoiles
Voyageurs de Londres...
L'essentiel se passe dans le train... Si le dénommé Piers, personnage assez antipathique au demeurant, n'avait pas failli s'étouffer avec un grain de raisin, eh bien rien de cette histoire ne se serait passé. Eh oui, si l'on respecte l'idée qu'il ne faut pas communiquer avec ses voisins de transport, l'histoire n'aurait pu démarrer. Les destins se croisent, les voyageurs apprennent à se connaître, les a priori tombent, et chacun donne à voir ses fragilités : les rencontres authentiques deviennent possible. Martha, collégienne harcelée, Piers, homme d'affaire qui parle trop fort, Iona, l'excentrique en fin de carrière...
Un roman qui "fait du bien", et qui explore de façon thématique les croisements narratifs permis par le train. On reste dans la littérature feel good, mais bien faite, avec des personnages attachants.
J'ai préféré la version japonaise (Au prochain arrêt, de Arikawa), mais cette version britannique m'a permis de passer un bon moment...