Le climat par les chiffres
de Christian Gerondeau

critiqué par CC.RIDER, le 4 février 2024
( - 66 ans)


La note:  étoiles
Trente années de mensonges
Les émissions annuelles de CO2 de notre pays ne représentent que 1/20 000e de la masse de CO2 atmosphérique et celles de toute l’Union Européenne que 1/2000e. La masse mondiale actuelle de 3200 milliards de tonnes n’a rien de dramatique. Elle fut beaucoup plus importante du temps des dinosaures. La végétation était luxuriante. On oublie aussi de dire que le CO2 est bon pour la croissance des plantes. Les efforts gigantesques demandés aux pays, aux entreprises et aux citoyens pour réduire leurs émissions de gaz dits « à effets de serre » ne servent donc pas à grand-chose, d’autant plus que les plus gros producteurs (Chine, Inde, Etats-Unis et autres pays du tiers-monde) promettent beaucoup mais agissent peu. Contrairement aux affirmations mensongères du GIEC, la température terrestre moyenne n’a pas connu de « réchauffement accéléré » depuis les accords de Paris de 2015, mais plutôt une légère baisse. Tout au long de l'Histoire, les températures ont toujours varié avec des périodes plus douces (Moyen Âge) ou de petits âges glaciaires (XVIe-XIXe siècle). Les Nordiques baptisèrent le Groënland (Terre verte) car ils y cultivaient et des arbres y poussaient à leur époque… Très bien équipée en réacteurs nucléaires et en barrages, la France ne devrait même pas avoir besoin de recourir aux éoliennes et aux panneaux photovoltaïques. Quand il y a trop de vent ou de soleil, nous nous retrouvons en surproduction, nous sommes alors obligés d’exporter 80% du surplus à vil prix et même de freiner nos centrales ! Energies vertes et nucléaires sont incompatibles. Et on oublie de dire que 6 millions d’enfants meurent chaque année dans le Tiers-monde par manque d’accès à l’électricité et à l’énergie. Jamais les dirigeants des pays pauvres n’accèderont aux demandes des pays riches…
« Le climat par les chiffres » est un court essai direct, bien étayé et bien écrit qui remet les pendules à l’heure et l’église au milieu du village. Christian Gerondeau renverse trente ans d’intimidation intellectuelle en prouvant, sur la base des chiffres officiels que les affirmations des plus hautes autorités au sujet du climat sont infondés pour ne pas dire mensongères. Toute la première partie de l’ouvrage présente une batterie de graphiques officiels avec commentaires et explications qui laissent rêveur. Nous aurait-on menti depuis si longtemps ? Tout ce narratif répété, martelé à longueur d’émissions et de bulletins météo (présentés sur fond rouge pour faire plus chaud) ne serait donc que fantasmes et science-fiction ? Mais alors quel en serait le but ? Instaurer une écologie punitive ? Créer les conditions d’un appauvrissement généralisé des pays qui participent à cette « dé-carbonisation » ? L’auteur ne répond pas à ces questions. Il n’entre ni dans la politique ni dans les polémiques. Il se contente de présenter des faits et des chiffres. La réalité. Et elle ne colle pas vraiment avec la fiction réchauffiste…