La transparence du matin
de François Jullien

critiqué par Veneziano, le 4 janvier 2024
(Paris - 46 ans)

La note: étoiles

Ce que signifie vivre

Cet essai touffu pose l'interrogation de la signification de vivre. La vie est opposée à la mort et reste en pratique une option inconsciente, peu réfléchie, qui ne devient sujet qu'en cas de mise en péril oraux crépuscule de l'existence. Par ailleurs, végéter ne correspond pas à la vraie vie, et un seuil minimal d'action participe donc de sa définition.
Le non-dit et l'absence de réelle réflexion sur la notion complique le débat sur la notion-même, pourtant fondamentale, au point où elle semble aller de soi.

Cet ouvrage un tantinet alambiqué ne pratique pas au mieux la pédagogie, par l'emploi d'un langage et d'une phraséologie qui ne s'avèrent pas au mieux accessibles au grand public, mais qui reste peu ou prou compréhensible. Il n'emploie non plus de longues périodes proustiennes; Si les données de l'enjeu restent déjà compliquées, une méthode plus didactique, par un pas-à-pas plus élémentaire, m'eût semblé plus judicieux, en décomposant un peu plus. Après, l'exercice est difficile, par définition.
Ce lire reste intéressant, à doncition d'y rentrer avec lenteur et de le méditer.