L'assassin n'aime pas la critique
de Carol O'Connell

critiqué par Fascagat, le 8 décembre 2004
(Toulouse - 42 ans)


La note:  étoiles
Au fur et à mesure l'auteur s'améliore
Ici on retrouve Kathy Mallory dans un meurtre macabre.
Un artiste harmonieusement démembré et transformé en sculpture. Une jeune danseuse massacrée à coups de hache. Une critique d'art talentueusement achevé avec un pic à glace ...
A des années d'intervalle les crime se suivent et se ressemblent.
L'auteur ne nous révèle aucun indice sur qui est le meurtrier on a des soupçons mais quelques pages suivantes on se rend compte qu'ils ne sont pas avérés.
Jusqu'à la fin rien n'est présagé.
Pas mal ficelé, mais prétentieux 4 étoiles

La trame de ce roman est bien décrite par les critiques précédentes. L'enquête sur un meurtre récent rappelant un plus ancien mal conclu par le père adoptif de l'héroïne (une rare somme de clichés bien américains) est bien mise en place. Elle est cependant noyée dans un déluge de discours plus ou moins "artistiques" ou intellos qui rend la lecture pesante. C'est inutilement compliqué et prétentieux.

Falgo - Lentilly - 84 ans - 10 mars 2011


J'en essaierai un autre 7 étoiles

Lors d'un vernissage dans le milieu très particulier de l'art contemporain new-yorkais, l'artiste est retrouvé assassiné, et comme mis en scène dans sa propre exposition.
Une scène de crime qui dans l'idée ressemble fort à un double crime commis douze ans auparavant, réunissant une jeune danseuse et un jeune sculpteur, réunis pour toujours dans une macabre oeuvre d'art.
Kathy Mallory, inspectrice, va enquêter. Son enfance douloureuse, qui nous est livrée par bribes, a fait d'elle un personnage glacial, insensible, une vraie machine à tuer. Rien ne la sépare d'un psychopathe, si ce n'est qu'elle est du bon côté de la loi.... ce qui l'aidera dans sa quête de l'assassin.

Carol O'Connell livre ici son troisième roman mettant en scène Mallory, son héroïne implacable. Comme c'est mon premier roman de la série, j'ai eu un peu l'impression de prendre le train en marche. Mais apparemment, on en apprend plus sur elle dans le roman suivant. Bon à savoir, parce que je trouve que l'inspectrice a un petit côté "Terminator" et "Robocop" un peu trop formaté, allié à cette beauté "extraordinaire". C'est un peu cliché pour moi. Par contre l'intrigue se tient, mais je n'ai pas été tenue en haleine... comme dans certains autres polars. Mais je lui donnerai de toute façon une deuxième chance...

Nirvana - Bruxelles - 51 ans - 13 mai 2005