La fiancée du lac
de Philippe Porée-Kurrer

critiqué par Mademoiselle, le 6 décembre 2004
( - 36 ans)


La note:  étoiles
La suite de « Maria Chapdelaine »
Tout comme on a écrit une suite aux Misérables, de même Philippe Porée-Kurrer a décidé d’écrire une suite au célèbre « Maria Chapdelaine » de Louis Hémon.

Après la mort de François Paradis, Maria est fiancée à Eutrope Gagnon. Suite à une dispute avec une femme ayant insulté la mémoire de François, Maria est envoyée faire pénitence dans un hôpital. Elle finit par se séparer d’Eutrope, se rendant compte qu’elle ne l’aime pas vraiment. A l’hôpital, elle rencontre une mourante qui bouleverse sa vie. Après sa mort, elle rencontre son fils, Charlemagne. C’est le début d’une nouvelle histoire d’amour.

Dans ce roman, Maria va devoir affronter le remariage de son père, la folie d’Eutrope, la vie en ménage, un nouvel environnement et les douleurs de l’enfantement.

Les dialogues sont écrits en québécois (icitte…), ce qui donne de la « couleur locale » et assure un vrai dépaysement. La vie des Québécois est bien écrite, le livre se lit assez facilement.

Je n’ai pas lu « Maria Chapdelaine » (c’est ma sœur qui l’avait lu et qui a acheté la « Fiancée du lac »). Je ne peux donc pas dire si Philippe Porée-Kurer est fidèle à Louis Hémon et s’il a bien respecté les personnages.

Ce roman n’a rien d’exceptionnel mais il permet de tromper agréablement l’ennui et n’ai pas plus mauvais qu’un autre.