Green Dot
de Madeleine Gray

critiqué par Saule, le 15 novembre 2023
(Bruxelles - 58 ans)


La note:  étoiles
Bridget à la sauce Australienne
La narratrice, Hera, est une jeune femme de Sydney qui vient de quitter l'université et qui peine à entrer dans la vie adulte qui consiste à des choses pas très amusantes comme trouver un travail et s'y ennuyer pendant huit heures chaque jour. Elle est sympathique en diable, elle a une répartie du tonnerre et les dialogues sont souvent très drôles. On se prend d'affection pour cette jeune fille décomplexée qui fait des mauvais choix mais les assume.

Elle a la mauvaise idée de tomber amoureuse d'un collègue de bureau qui est plus âgé qu'elle et qui en plus n'est pas libre. Mais c'est plus fort qu'elle et elle ne peut pas s'empêcher de le fréquenter. Le roman tourne autour de cette relation foireuse, mais la partie la plus amusante c'est les soirées qu'elle fait avec ses amies, la peinture de moeurs de jeunes adultes à Sydney. La vie dépeinte est probablement représentative de cette tranche d'âge, avec une grande liberté de moeurs, beaucoup de fêtes, la plage, les petits boulots et les rapports entre collègues...

J'ai acheté ce livre alors que j'étais à la plage et que je n'avais rien à lire, ayant oublié ma liseuse. Un très bon choix qui m'a fait passer un bon moment.

PS: green dot, c'est les trois petits boutons verts qui dansent sur le smartphone lorsque le correspondant tape un message sur la messagerie, et qu'on attend fiévreusement la réponse