Alix, tome 9 : Le Dieu sauvage
de Jacques Martin

critiqué par Bookivore, le 16 novembre 2023
(MENUCOURT - 41 ans)


La note:  étoiles
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Après 8 albums de 64 pages (enfin, 62), la série "Alix" de Jacques Martin, en cette année 1970 (prépublication dans "Tintin" l'année précédente), passe à 56 pages (enfin, 54). Par la suite, elle passera carrément à 48 pages, format qui, il me semble, est toujours en cours. Ce tome 9, plus court que les précédents, marque donc une sorte de cap, de fin de période.
"Le Dieu Sauvage" est un album, je dois le dire, franchement bon, même s'il ne fait pas partie de mes préférés parmi les "Alix" que je connais (les 10 premiers à ce jour). L'action se passe en Libye, alias, autrefois, la Cyrénaïque, et montre Alix, Enak et Héraklion débarquer, après avoir reçu un message qui s'avèrera être faux, à Apollonia, une cité en cours de construction, entièrement dédiée à Apollon, et qui s'annonce comme la plus belle cité du monde romain. La découverte d'une statuette étrange et belle, qui brille la nuit, et la disparition d'Héraklion vont mettre à jour un vaste complot organisé par des Cyrénéens rebelles décidés à bouter l'envahisseur romain hors de ses terres... et l'existence probable d'un culte secret.

Bien dessiné, doté d'un scénario très bien écrit, ce 9ème tome n'est pas le sommet de la série, mais se laisse lire sans aucun problème.